Déjà porté sept fois à l’écran, Anna Karenine est ici sublimé par Joe Wright. Se distingue une mise en scène théâtrale audacieuse et époustouflante qui transpose à merveille la puissance romanesque ainsi que l’originalité de pensée de Tolstoï. Le réalisateur procède à une mise en abyme, choisissant comme décor principal un théâtre délabré, métaphore du théâtre qu’est la vie de la haute société…une vie qui se désagrège et en perpétuelle représentation.
La mise en scène met en perspective les oubliés des précédentes adaptations que sont Levin (reflet de Tolstoï) et l'amour vertueux qu’il entretient avec Kitty. Ainsi, nous voyons d’un côté l’amour authentique et les belles valeurs morales, véhiculées par ce couple dans un cadre naturel : paysages enneigés et champs de blé ! Pendant que de l’autre côté se joue sur scène la tragédie d’Anna et Vronski, le tout dans un cadre artificiel, symbole de leur amour illégitime.
La B.O, composée par Dario Marianelli (inspirée de Tchaïkovski et de musiques traditionnelles russes), rythme le film et entraîne le spectateur dans un ballet de dilemmes moraux, sociaux et sentimentaux…tout en accompagnant à merveille la subtilité et la richesse d’écriture de Tolstoï ! De ce fait les questions de la vie, de la mort, de la tentation, de la puissance du pardon, ainsi que celles de l'amour sous toutes ses formes sont abordées avec une finesse qui fait écho au talent littéraire de Tolstoï.
On aurait sans doute préféré que le film se finisse sur une note d’espoir ! Toutefois, par la mort d’Anna, la condamnation tolstoïenne de l’adultère - sublimée par la mise en scène - est une dernière fois ratifiée.
Déjà porté sept fois à l’écran, Anna Karenine est ici sublimé par Joe Wright. Se distingue une mise en scène théâtrale audacieuse et époustouflante qui transpose à merveille la puissance romanesque ainsi que l’originalité de pensée de Tolstoï. Le réalisateur procède à une mise en abyme, choisissant comme décor principal un théâtre délabré, métaphore du théâtre qu’est la vie de la haute société…une vie qui se désagrège et en perpétuelle représentation.
La mise en scène met en perspective les oubliés des précédentes adaptations que sont Levin (reflet de Tolstoï) et l'amour vertueux qu’il entretient avec Kitty. Ainsi, nous voyons d’un côté l’amour authentique et les belles valeurs morales, véhiculées par ce couple dans un cadre naturel : paysages enneigés et champs de blé ! Pendant que de l’autre côté se joue sur scène la tragédie d’Anna et Vronski, le tout dans un cadre artificiel, symbole de leur amour illégitime.
La B.O, composée par Dario Marianelli (inspirée de Tchaïkovski et de musiques traditionnelles russes), rythme le film et entraîne le spectateur dans un ballet de dilemmes moraux, sociaux et sentimentaux…tout en accompagnant à merveille la subtilité et la richesse d’écriture de Tolstoï ! De ce fait les questions de la vie, de la mort, de la tentation, de la puissance du pardon, ainsi que celles de l'amour sous toutes ses formes sont abordées avec une finesse qui fait écho au talent littéraire de Tolstoï.
On aurait sans doute préféré que le film se finisse sur une note d’espoir ! Toutefois, par la mort d’Anna, la condamnation tolstoïenne de l’adultère - sublimée par la mise en scène - est une dernière fois ratifiée.