Nan… Vraiment, il faut qu'ils arrêtent ! Ant-Man, l'homme-fourmi, non mais franchement, à quand l'homme bouteille qui parvient à se transformer en n'importe quel contenant, ou la femme téléphone, qui passe par tous les câbles téléphoniques ? Connaissez-vous la série parodique Hero Corp, dans laquelle on trouve l'homme-shampoing ? Bin c'est ça. On y est. Aussi ridicule, mais qui se prend beaucoup plus au sérieux.
Alors que les effets spéciaux ont demandé un travail de fourmis (si si, vous allez voir, j'ai placé des expressions en rapport avec les fourmis tout au long de l'article, comme ça, pour rigoler), Ant-Man a absolument tout de l'exploitation médiocre d'un filon qui marche. La galaxie des super-héros qui se croisent dans tous les films n'a pas fini de remplir le portefeuille de Disney, mais la recette manque de sucre : il ne suffit pas d'un homme et d'un costume pour faire un super-héros. Il faut aussi… un héros !
Et c'est là que le bât blesse ! Car si la franchise nous avait habitués à de grands, beaux et forts gaillards, ceux-ci (à l'exception peut-être d'Iron Man, assez atypique) étaient imprégnés d'un idéal de justice et se battaient pour une grande cause. Ici, Ant-Man se bat pour récupérer une invention technologique. Pfff… Même si cette invention est en passe d'être vendue à Hydra, la fameuse fourmilière nazie que combattent les autres (les vrais) super-héros, on a du mal à vibrer pour la grande cause !
Peut-être la raison de ce fiasco est-elle que Ant-man était déjà has been du temps des comics eux-mêmes ?! Probablement inventé par des sniffeurs de Baygon et apparu très tardivement (en 1962, alors que les premières apparitions de Captain America datent de 1940), Ant-man ne parviendra pas à se tailler un vrai succès, personne ne parvenant à s'identifier à un homme fourmi quelque peu tiré par les antennes. Il a beau se maquer avec une femme canon qui se fera appeler « la Guêpe » (parce qu'elle parle aux guêpes, nan je vous jure, c'est vrai !), quand on est mauvais, on est mauvais… Ce n'est pas pour rien que, dans la bande-dessinée, Ant-Man deviendra rapidement Giant-Man (mouahahahahah, et ça aussi c'est véridique, en plus !).
Il en ressort un film très au-dessous de tout ce que Marvel a pu faire jusqu'ici (les mauvaises langues diront que c'est une prouesse). Même le comique a des fourmis dans les rires. Mal amené, mal interprété, même, malgré la présence de Michael Douglas, il entretient la fadeur générale.
Au milieu de tout ça, deux petites questions existentielles toutes nazes : celle de la paternité d'abord, puisque Ant-Man agit vaguement pour sa fille et que Michael Douglas incarne un scientifique entretenant des relations assez houleuses avec la sienne, et celle de la réinsertion ensuite, puisque que l'homme fourmi est un délinquant qui essaie de devenir un type bien.
Bref, même de ce point de vue, pas de quoi casser sept pattes à une fourmi…
Nan… Vraiment, il faut qu'ils arrêtent ! Ant-Man, l'homme-fourmi, non mais franchement, à quand l'homme bouteille qui parvient à se transformer en n'importe quel contenant, ou la femme téléphone, qui passe par tous les câbles téléphoniques ? Connaissez-vous la série parodique Hero Corp, dans laquelle on trouve l'homme-shampoing ? Bin c'est ça. On y est. Aussi ridicule, mais qui se prend beaucoup plus au sérieux.
Alors que les effets spéciaux ont demandé un travail de fourmis (si si, vous allez voir, j'ai placé des expressions en rapport avec les fourmis tout au long de l'article, comme ça, pour rigoler), Ant-Man a absolument tout de l'exploitation médiocre d'un filon qui marche. La galaxie des super-héros qui se croisent dans tous les films n'a pas fini de remplir le portefeuille de Disney, mais la recette manque de sucre : il ne suffit pas d'un homme et d'un costume pour faire un super-héros. Il faut aussi… un héros !
Et c'est là que le bât blesse ! Car si la franchise nous avait habitués à de grands, beaux et forts gaillards, ceux-ci (à l'exception peut-être d'Iron Man, assez atypique) étaient imprégnés d'un idéal de justice et se battaient pour une grande cause. Ici, Ant-Man se bat pour récupérer une invention technologique. Pfff… Même si cette invention est en passe d'être vendue à Hydra, la fameuse fourmilière nazie que combattent les autres (les vrais) super-héros, on a du mal à vibrer pour la grande cause !
Peut-être la raison de ce fiasco est-elle que Ant-man était déjà has been du temps des comics eux-mêmes ?! Probablement inventé par des sniffeurs de Baygon et apparu très tardivement (en 1962, alors que les premières apparitions de Captain America datent de 1940), Ant-man ne parviendra pas à se tailler un vrai succès, personne ne parvenant à s'identifier à un homme fourmi quelque peu tiré par les antennes. Il a beau se maquer avec une femme canon qui se fera appeler « la Guêpe » (parce qu'elle parle aux guêpes, nan je vous jure, c'est vrai !), quand on est mauvais, on est mauvais… Ce n'est pas pour rien que, dans la bande-dessinée, Ant-Man deviendra rapidement Giant-Man (mouahahahahah, et ça aussi c'est véridique, en plus !).
Il en ressort un film très au-dessous de tout ce que Marvel a pu faire jusqu'ici (les mauvaises langues diront que c'est une prouesse). Même le comique a des fourmis dans les rires. Mal amené, mal interprété, même, malgré la présence de Michael Douglas, il entretient la fadeur générale.
Au milieu de tout ça, deux petites questions existentielles toutes nazes : celle de la paternité d'abord, puisque Ant-Man agit vaguement pour sa fille et que Michael Douglas incarne un scientifique entretenant des relations assez houleuses avec la sienne, et celle de la réinsertion ensuite, puisque que l'homme fourmi est un délinquant qui essaie de devenir un type bien.
Bref, même de ce point de vue, pas de quoi casser sept pattes à une fourmi…