Le cinéma roumain pointe son nez en France pour raconter le drame d’une adolescente agressée, Eliza, que le père cherche à faire réussir à tout prix au bac, y compris par la tricherie. On est assez loin du film rocambolesque de Claude Zidi, Les Sous-doués (1980), qui passent eux aussi le bac mais avec une couche plus dense de coups tordus.
Ici, l’épreuve tant redoutée des bacheliers de Pannonie s’enlise dans une sorte de complainte lancinante digne des bons vieux films socialistes sur la misère ouvrière. Certes la paternité est mise en valeur avec ce bon Roméo prêt à tout pour remettre sa fille sur le chemin de la réussite. Mais, la nuit, le vaillant Roméo plein de bons principes se mue en infidèle de première classe qui tourmente sa femme.
Le droit aux bonnes notes
Sa vie sans doute n’est pas aisée, et il trouve le mérite de se démener, de faire preuve comme on dit aujourd’hui de « volontarisme ». Mais il confond sincérité et honnêteté, compromis et compromission. Et par là il essaye de se convaincre que la souffrance est une source de mérite… et de revendications. Principe au cœur de la doctrine socialiste de l’égalitarisme.
Le film, qui a étrangement bénéficié du Prix de la mise en scène au dernier Festival de Cannes, commet par ailleurs un péché culturel : il ne nous montre rien de la région de Transylvanie, où se déroule cette histoire, sinon des barres HLM cachant le paysage avec persistance. Il oublie de dire ce qu’est la Roumanie, sa culture. Mais voilà, son film beaucoup trop long grince comme un violon monotone dans le vent de la misère intellectuelle enrhumant la Croisette.
Le cinéma roumain pointe son nez en France pour raconter le drame d’une adolescente agressée, Eliza, que le père cherche à faire réussir à tout prix au bac, y compris par la tricherie. On est assez loin du film rocambolesque de Claude Zidi, Les Sous-doués (1980), qui passent eux aussi le bac mais avec une couche plus dense de coups tordus.
Ici, l’épreuve tant redoutée des bacheliers de Pannonie s’enlise dans une sorte de complainte lancinante digne des bons vieux films socialistes sur la misère ouvrière. Certes la paternité est mise en valeur avec ce bon Roméo prêt à tout pour remettre sa fille sur le chemin de la réussite. Mais, la nuit, le vaillant Roméo plein de bons principes se mue en infidèle de première classe qui tourmente sa femme.
Le droit aux bonnes notes
Sa vie sans doute n’est pas aisée, et il trouve le mérite de se démener, de faire preuve comme on dit aujourd’hui de « volontarisme ». Mais il confond sincérité et honnêteté, compromis et compromission. Et par là il essaye de se convaincre que la souffrance est une source de mérite… et de revendications. Principe au cœur de la doctrine socialiste de l’égalitarisme.
Le film, qui a étrangement bénéficié du Prix de la mise en scène au dernier Festival de Cannes, commet par ailleurs un péché culturel : il ne nous montre rien de la région de Transylvanie, où se déroule cette histoire, sinon des barres HLM cachant le paysage avec persistance. Il oublie de dire ce qu’est la Roumanie, sa culture. Mais voilà, son film beaucoup trop long grince comme un violon monotone dans le vent de la misère intellectuelle enrhumant la Croisette.