Balto chien-loup, héros des neiges

Film : Balto chien-loup, héros des neiges (1995)

Réalisateur : Simon Wells

Acteurs :

Durée : 01:14:00


Ce dessin-animée signé par Simon Wells témoigne d'une très belle et très touchante histoire inspirée de la réalité!

Vous ne regretterez pas cette redécouverte pleines d'émotions : humour, beaucoup de suspens, d'actions, de sentiments, tout y est, sans oublier des valeurs qui font du bien!

Raisons pour lesquelles ce film s'adresse aux familles et aux enfants jeunes, mais pas trop, afin d'apprécier, sans peur, le sérieux de l'histoire.

Malheureusement,  ce film d'animation fut voilé par le succès d'un autre : Toy Story, sorti en même temps entre 1995 et 1996, entièrement réalisé en images de synthèse,  prenant toute l'attention par cette révolution technologique.
Balto, quant à lui, réalisé dans une forme traditionnel de dessin animé, resta dans l'ombre.

Quel dommage! Nous pouvons tirer bien des leçons de ce film.

Une notamment sur les apparences.
Balto est rejeté par les hommes et les autres chiens car il est trop différent des autres notamment par son côté loup sauvage.
Complexé lui-même de son état, il est au bord du désespoir.
Pourtant, au fond, il est bon, humble et fort.
Steele, son adversaire, est au contraire adulé par tout le monde! Il est fort mais le sait trop et cela lui tourne à la tête. Il est aussi fourbe et menteur.
C'est dans l'épreuve que se révèleront les véritables qualités des deux chiens et Balto fera incomparablement la différence de manière héroïque.
Sa nature complexe se révèlera être finalement un de ses plus grands atouts!

D'un point de vue technique, les dessins sont fins et soignés. Certains points de vue de paysage sont très réussis.
Le scénario est bien construit, présentant une variété de personnages attachants comme Boris L'oie et les inséparables Muk et Luk.
En revanche, l'évolution de la maladie de la petite Rosy, atteinte de diphtérie, nous a paru assez étonnante. Elle atteint très vite, un peu trop, son état extrême et le garde longtemps sans progression!
Sinon, l'enchaînement des plans est très dynamique. Il n'y a aucun temps mort.

La seule chose que l'on pourrait reprocher à ce film est d'idéaliser l'animal, comme en témoigne la statue du chien-loup Balto à la fin du film, la dédicace mais surtout la prière de reconnaissance de la grand-mère envers Balto, comme si il était l'unique responsable de la réussite de cette expédition périlleuse. Bien entendu, les animaux peuvent être pris comme symbole pour personnifier des valeurs humaines ou autre mais ici, on va au-delà, l'animal seul est glorifié.