Le film souffre d’un scénario miséreux et niais, qui présente pour seul intérêt d’être le support des quelques bons éléments du film. Ainsi, le jeu d’acteurs est appréciable, les combats sont bien menés et bien filmés, avec des mouvements de caméra et des changements d’angle très rapides, accompagnés d’une musique
dynamique. L’attitude féline de Catwoman est bien étudiée, Halle Berry a bénéficié des talents du chorégraphe Anne Fletcher qui lui a appris à se déplacer comme un chat. Dans son interview pour Allocine, Pitof précise que « Catwoman est un super-héros avec ses fondements propres, mais avec les attitudes d'un chat : une vision nocturne, la faculté de ce que pourrait sauter un félin, un instinct différent ainsi que de nombreuses autres capacités qui la rendent surhumaine. » Le principal défaut de ce film, d’un point de vue technique, est donc de n’avoir aucun intérêt quant à l’histoire.
D’un point de vue moral en revanche, on reprochera sévèrement au film de transpirer la sensualité. Halle Berry n’est pas simplement féline, elle est sexy à outrance, et c’est ce que revendique le réalisateur toujours dans la même interview « C'est un symbole sexuel, de félinité, de féminité, qui à mon sens est sur une autre voie que le super-héros traditionnel. » Certains détails, qui n’
ont même plus rien à voir avec le chat, ont été rajoutés pour accentuer la sensualité de l’héroïne. Catwoman manie par exemple le fouet comme une dominatrice, prend du plaisir à se battre contre son ami de la police avec lequel elle joue au chat et à la souris, porte un soutien gorge en cuir à lanière, etc. Cette sensualité sadomasochiste est énervante. De plus, contrairement aux différents super-héros que nous connaissons (Spider man, Batman, Super-man), Catwomans’occupe en premier d’assouvir sa soif de vengeance, puis elle part à la recherche de sa propre personnalité, si nouvelle et tellement changée. Ce n’est qu’en dernier, et presque accidentellement, qu’elle accepte de sauver l’humanité en danger.
Anne D'ANDRE
dynamique. L’attitude féline de Catwoman est bien étudiée, Halle Berry a bénéficié des talents du chorégraphe Anne Fletcher qui lui a appris à se déplacer comme un chat. Dans son interview pour Allocine, Pitof précise que « Catwoman est un super-héros avec ses fondements propres, mais avec les attitudes d'un chat : une vision nocturne, la faculté de ce que pourrait sauter un félin, un instinct différent ainsi que de nombreuses autres capacités qui la rendent surhumaine. » Le principal défaut de ce film, d’un point de vue technique, est donc de n’avoir aucun intérêt quant à l’histoire.
D’un point de vue moral en revanche, on reprochera sévèrement au film de transpirer la sensualité. Halle Berry n’est pas simplement féline, elle est sexy à outrance, et c’est ce que revendique le réalisateur toujours dans la même interview « C'est un symbole sexuel, de félinité, de féminité, qui à mon sens est sur une autre voie que le super-héros traditionnel. » Certains détails, qui n’
ont même plus rien à voir avec le chat, ont été rajoutés pour accentuer la sensualité de l’héroïne. Catwoman manie par exemple le fouet comme une dominatrice, prend du plaisir à se battre contre son ami de la police avec lequel elle joue au chat et à la souris, porte un soutien gorge en cuir à lanière, etc. Cette sensualité sadomasochiste est énervante. De plus, contrairement aux différents super-héros que nous connaissons (Spider man, Batman, Super-man), Catwomans’occupe en premier d’assouvir sa soif de vengeance, puis elle part à la recherche de sa propre personnalité, si nouvelle et tellement changée. Ce n’est qu’en dernier, et presque accidentellement, qu’elle accepte de sauver l’humanité en danger.