Baltasar Kormakur est peu connu du grand public.
Pourtant sa réalisation est efficace. La caméra se fait discrète, afin de plonger la salle dans l'aventure, et lorsque de bons acteurs s'en mêlent, comme Mark Wahlberg (récemment à l'affiche dans Fighter en 2011 mais connu surtout pour Bad Cops la même année) ou Kate Beckinsale (égérie de la saga Underworld), le résultat est tout à fait convaincant.
Il en ressort un film d'action bien rythmé, aux couleurs désaturées et à l'intrigue riche, dans lequel les personnages évoluent avec aisance.
Sur le fond, Chris est un contrebandier prétendument rangé. En fait il n'en est rien. Bien sûr sa conduite de début du film est irréprochable, mais le coup classique consistant à montrer un gentil
malfrat qui reprend du service par nécessité est un peu éculé. En l'occurrence, surtout, la nécessité n'est pas là. Que son beau-frère se soit compromis dans une sombre affaire est une chose. Il mérite les rigueurs de la loi, mais certainement pas que Chris replonge pour récupérer ses bêtises. Bien plus, il met tant d'ingéniosité et d'énergie dans ce nouveau coup qu'il aurait très bien pu en mettre autant au service de la police. Sa décision de rempiler est donc injustifiable, d'autant qu'il met pour cela sa famille en très grand danger de mort, manifestant son incapacité à gérer cette affaire tout seul.
Enfin, il profite honteusement d'un vol de tableau (auquel il a accessoirement participé), œuvre qu'il aurait pu rendre sans aucun dommage à son propriétaire.
Mais la justice ne semble pas être la vertu première de notre homme, qui se débat dans ce film pour notre plus grand plaisir visuel, au détriment de toute moralité.
Dommage.
Baltasar Kormakur est peu connu du grand public. Pourtant sa réalisation est efficace. La caméra se fait discrète, afin de plonger la salle dans l'aventure, et lorsque de bons acteurs s'en mêlent, comme Mark Wahlberg (récemment à l'affiche dans Fighter en 2011 mais connu surtout pour Bad Cops la même année) ou Kate Beckinsale (égérie de la saga Underworld), le résultat est tout à fait convaincant.
Il en ressort un film d'action bien rythmé, aux couleurs désaturées et à l'intrigue riche, dans lequel les personnages évoluent avec aisance.
Sur le fond, Chris est un contrebandier prétendument rangé. En fait il n'en est rien. Bien sûr sa conduite de début du film est irréprochable, mais le coup classique consistant à montrer un gentil malfrat qui reprend du service par nécessité est un peu éculé. En l'occurrence, surtout, la nécessité n'est pas là. Que son beau-frère se soit compromis dans une sombre affaire est une chose. Il mérite les rigueurs de la loi, mais certainement pas que Chris replonge pour récupérer ses bêtises. Bien plus, il met tant d'ingéniosité et d'énergie dans ce nouveau coup qu'il aurait très bien pu en mettre autant au service de la police. Sa décision de rempiler est donc injustifiable, d'autant qu'il met pour cela sa famille en très grand danger de mort, manifestant son incapacité à gérer cette affaire tout seul.
Enfin, il profite honteusement d'un vol de tableau (auquel il a accessoirement participé), œuvre qu'il aurait pu rendre sans aucun dommage à son propriétaire.
Mais la justice ne semble pas être la vertu première de notre homme, qui se débat dans ce film pour notre plus grand plaisir visuel, au détriment de toute moralité.
Dommage.