Un documentaire sur une profession très restreinte dans le monde qui est celle des danseurs de ballets. Sans surprise l’auteur de ce long métrage devait s’attaquer à un certain a priori péjoratif auprès du public : « J’ai souhaité casser les préjugés et aller à l’encontre des clichés sur le ballet qui devrait être une activité réservée aux filles ou aux homosexuels », s’est-il ainsi expliqué.
En dépit de sa posture engagée, le réalisateur Keneth Elvebakk signe là une œuvre qui n’a pas l’accent militant annoncé. Il se concentre sur les efforts quotidiens qu’effectuent trois jeunes, Lukas, Syvert et Torgeir, pour devenir les meilleurs et intégrer l’Académie de ballet d’Oslo. Un peu à la manière de Boyhood (film tourné en 12 ans), le réalisateur a suivi ces trois garçons pendant 4 ans et c’est ce qui donne de la force à son œuvre : on les voit grandir.
On regrettera presque de les voir passer la plupart du temps à s’entraîner physiquement comme n’importe quels autres athlètes, à quelques sautillements près, et non pas à l’œuvre sur la scène. En fait, Dancers est davantage un opus sur le dépassement de soi, le prix de la réussite et l’amitié, que sur la danse elle-même.
Le tout est bien filmé. On en ressort intéressés, mais pas transcendés. La faute aux préjugés sans doute, et peut-être aussi au fait que les pointes réalisées avec des pieds poilus ont décidément du mal à être tendance !
Un documentaire sur une profession très restreinte dans le monde qui est celle des danseurs de ballets. Sans surprise l’auteur de ce long métrage devait s’attaquer à un certain a priori péjoratif auprès du public : « J’ai souhaité casser les préjugés et aller à l’encontre des clichés sur le ballet qui devrait être une activité réservée aux filles ou aux homosexuels », s’est-il ainsi expliqué.
En dépit de sa posture engagée, le réalisateur Keneth Elvebakk signe là une œuvre qui n’a pas l’accent militant annoncé. Il se concentre sur les efforts quotidiens qu’effectuent trois jeunes, Lukas, Syvert et Torgeir, pour devenir les meilleurs et intégrer l’Académie de ballet d’Oslo. Un peu à la manière de Boyhood (film tourné en 12 ans), le réalisateur a suivi ces trois garçons pendant 4 ans et c’est ce qui donne de la force à son œuvre : on les voit grandir.
On regrettera presque de les voir passer la plupart du temps à s’entraîner physiquement comme n’importe quels autres athlètes, à quelques sautillements près, et non pas à l’œuvre sur la scène. En fait, Dancers est davantage un opus sur le dépassement de soi, le prix de la réussite et l’amitié, que sur la danse elle-même.
Le tout est bien filmé. On en ressort intéressés, mais pas transcendés. La faute aux préjugés sans doute, et peut-être aussi au fait que les pointes réalisées avec des pieds poilus ont décidément du mal à être tendance !