Dans la ligne de mire pourrait se résumer à un jeu mortel entre un agent des Services Secrets
américains et un psychopathe dangereusement brillant ! Le duel met en scène l’agent Horrigan,
vieillissant et rongé par le remords de n’avoir pas su protéger le président le 22 novembre 1963 à
Dallas – le film fait plusieurs références à l’histoire Kennedy – et Mitch Leary qui en veut au système
américain et cherche à se venger à tout prix. Le choix des acteurs renforce brillamment cet
affrontement : Clint Eastwood, 40 ans de carrière sur les épaules et John Malkovith, né pour ce
genre de rôle flippant qui vous glace le sang dans les veines. Malgré son âge avancé, l’agent Holligan
est attaché à la protection du président, à sa demande. C’est pour lui une deuxième chance,
l’occasion de se racheter. Cet affrontement entre un homme loyal prêt à se faire trouer la peau pour
protéger le président et un déséquilibré mental tordu et violent qui se plaît à manipuler son
adversaire, à l’user à force de questions, à jouer avec sa culpabilité et ses nerfs est concrétisé par la
caméra en des scènes remarquables et plutôt intenses. Dans la fameuse scène sur le toit, Malkovitch
s’est laissé tenter par l’improvisation. Le résultat est plutôt surprenant ! Les gros plans de caméra sur
la bouche ou sur les yeux de l’acteur accentuent le mystère autour du personnage. Les fameuses
conversations téléphoniques entre les deux hommes ponctuent l’histoire et font ressortir les vieux
démons de chacun. Bref, on ne s’ennuie pas ! Quelques passages sont un peu violents, mais c’est le
risque quand un psychopathe est de sortie ! Wolfgang Pertersen voulait quelque chose de grandiose
et de réaliste. Il n’a pas hésité à recourir aux images d’archives et à y incorporer son président et ses
gardes au moyen du numérique ainsi qu’à demander l’aide des Services secrets pour des conseils
techniques ! Il faut dire aussi que l’histoire tourne autour du Service, de leur motivation et de leur
sacrifice ultime : donner sa vie.
Dans la ligne de mire pourrait se résumer à un jeu mortel entre un agent des Services Secrets
américains et un psychopathe dangereusement brillant ! Le duel met en scène l’agent Horrigan,
vieillissant et rongé par le remords de n’avoir pas su protéger le président le 22 novembre 1963 à
Dallas – le film fait plusieurs références à l’histoire Kennedy – et Mitch Leary qui en veut au système
américain et cherche à se venger à tout prix. Le choix des acteurs renforce brillamment cet
affrontement : Clint Eastwood, 40 ans de carrière sur les épaules et John Malkovith, né pour ce
genre de rôle flippant qui vous glace le sang dans les veines. Malgré son âge avancé, l’agent Holligan
est attaché à la protection du président, à sa demande. C’est pour lui une deuxième chance,
l’occasion de se racheter. Cet affrontement entre un homme loyal prêt à se faire trouer la peau pour
protéger le président et un déséquilibré mental tordu et violent qui se plaît à manipuler son
adversaire, à l’user à force de questions, à jouer avec sa culpabilité et ses nerfs est concrétisé par la
caméra en des scènes remarquables et plutôt intenses. Dans la fameuse scène sur le toit, Malkovitch
s’est laissé tenter par l’improvisation. Le résultat est plutôt surprenant ! Les gros plans de caméra sur
la bouche ou sur les yeux de l’acteur accentuent le mystère autour du personnage. Les fameuses
conversations téléphoniques entre les deux hommes ponctuent l’histoire et font ressortir les vieux
démons de chacun. Bref, on ne s’ennuie pas ! Quelques passages sont un peu violents, mais c’est le
risque quand un psychopathe est de sortie ! Wolfgang Pertersen voulait quelque chose de grandiose
et de réaliste. Il n’a pas hésité à recourir aux images d’archives et à y incorporer son président et ses
gardes au moyen du numérique ainsi qu’à demander l’aide des Services secrets pour des conseils
techniques ! Il faut dire aussi que l’histoire tourne autour du Service, de leur motivation et de leur
sacrifice ultime : donner sa vie.