C’est une attente récompensée, un point final en forme de point d’exclamation, une apothéose pour l’une des sagas les plus épiques et surprenantes du cinéma contemporain. The Dark Knight Rises précipite Gotham et le Batman dans des abîmes de douleur et de chaos, les amène à se dépasser et à se retrouver, sans trembler devant un destin funeste… Ici, le super-héros est un homme reclus et malade, la ville est une fourmilière capitaliste et prospère, le
méchant est le mal incarné. Profitant de l’absence de Batman depuis huit ans, et de l’indolence de l’orgueilleuse Gotham, Bane va plonger la cité dans la terreur, la promettant à une lente mais inévitable destruction.
Le réalisateur Christopher Nolan conclut par un chef d’œuvre sa brillante interprétation du mythe Batman. Il est aidé en cela par un casting impressionnant et par une maîtrise artistique lui permettant avec maestria de tenir en haleine le spectateur, pendant presque 3h de film. Le rythme haletant, alternant action grandiose et longues séquences de tension et d’introspection (avec quelques passages un rien verbeux), dynamise
un scénario prenant, réfléchi, évitant l’écueil de la facilité pour proposer des thèmes riches et actuels (terrorisme, crise financière, échec des institutions régaliennes).
Le traitement de ces thèmes est tout à l’honneur du film. Même s’ils restent consensuels, ces derniers sont autant d’occasions pour les hommes de bien de s’élever, et pour les pleutres de rester dans l’ombre. Le maître-mot de Batman est et reste donc le sacrifice. Et c’est dans cette dimension qui laisse la part belle aux martyrs que The Dark Knight Rises s’épanouit magistralement à des sommets
rarement atteints dans le cinéma d’action et de super-héros.
C’est une attente récompensée, un point final en forme de point d’exclamation, une apothéose pour l’une des sagas les plus épiques et surprenantes du cinéma contemporain. The Dark Knight Rises précipite Gotham et le Batman dans des abîmes de douleur et de chaos, les amène à se dépasser et à se retrouver, sans trembler devant un destin funeste… Ici, le super-héros est un homme reclus et malade, la ville est une fourmilière capitaliste et prospère, le méchant est le mal incarné. Profitant de l’absence de Batman depuis huit ans, et de l’indolence de l’orgueilleuse Gotham, Bane va plonger la cité dans la terreur, la promettant à une lente mais inévitable destruction.
Le réalisateur Christopher Nolan conclut par un chef d’œuvre sa brillante interprétation du mythe Batman. Il est aidé en cela par un casting impressionnant et par une maîtrise artistique lui permettant avec maestria de tenir en haleine le spectateur, pendant presque 3h de film. Le rythme haletant, alternant action grandiose et longues séquences de tension et d’introspection (avec quelques passages un rien verbeux), dynamise un scénario prenant, réfléchi, évitant l’écueil de la facilité pour proposer des thèmes riches et actuels (terrorisme, crise financière, échec des institutions régaliennes).
Le traitement de ces thèmes est tout à l’honneur du film. Même s’ils restent consensuels, ces derniers sont autant d’occasions pour les hommes de bien de s’élever, et pour les pleutres de rester dans l’ombre. Le maître-mot de Batman est et reste donc le sacrifice. Et c’est dans cette dimension qui laisse la part belle aux martyrs que The Dark Knight Rises s’épanouit magistralement à des sommets rarement atteints dans le cinéma d’action et de super-héros.