Encore une énième histoire sur un duo de flics forcés de bosser ensemble sur une affaire trop grosse pour eux ? A voir… Partant sur une base déjà vue et revue au cinéma, le réalisateur David Charhon a voulu éviter les lieux communs et les clichés. Et l’on peut dire que De l’autre côté du périph s’en sort honorablement.
La recette est simple mais efficace : Charhon prend plaisir à déconstruire avec bonheur nos deux clichés ambulants – le flic black fan du Flic de Beverly Hills, le policier BCBG admirateur du Professionnel. De fait, l’un est un cowboy carriériste, nul sur le terrain, l’autre un magouilleur des banlieues, obsédé par la chasse aux « gros bonnets » du patronat. Ajoutons à cela un humour tapageur mais efficace, et le duo Laffitte - Sy mérite le détour, même s’il semble déséquilibré ; au profit de notre sympathique flic du 9-3.
Sous ses airs de ne pas y toucher et de rester dans le registre comique, De l’autre côté du périph devient tout de même sujet à débat. Car pour mener leur enquête, nos deux compères ne vont pas hésiter à violer certaines des règles morales et sociales qu’ils sont censés protéger. Y sont-ils d’ailleurs toujours tenus ? La réponse se trouve dans la soumission de l’autorité elle-même à la loi morale, c’est-à-dire au bien humain. Le film illustrant la faillite des représentants de l’autorité (syndicat, patronat, hiérarchie policière), dans leur rôle de gardien du bien commun, c’est donc avec raison que nos deux flics jouent les fortes têtes et les Robin des bois, dans une comédie qui fait se bidonner, et se questionner…
Encore une énième histoire sur un duo de flics forcés de bosser ensemble sur une affaire trop grosse pour eux ? A voir… Partant sur une base déjà vue et revue au cinéma, le réalisateur David Charhon a voulu éviter les lieux communs et les clichés. Et l’on peut dire que De l’autre côté du périph s’en sort honorablement.
La recette est simple mais efficace : Charhon prend plaisir à déconstruire avec bonheur nos deux clichés ambulants – le flic black fan du Flic de Beverly Hills, le policier BCBG admirateur du Professionnel. De fait, l’un est un cowboy carriériste, nul sur le terrain, l’autre un magouilleur des banlieues, obsédé par la chasse aux « gros bonnets » du patronat. Ajoutons à cela un humour tapageur mais efficace, et le duo Laffitte - Sy mérite le détour, même s’il semble déséquilibré ; au profit de notre sympathique flic du 9-3.
Sous ses airs de ne pas y toucher et de rester dans le registre comique, De l’autre côté du périph devient tout de même sujet à débat. Car pour mener leur enquête, nos deux compères ne vont pas hésiter à violer certaines des règles morales et sociales qu’ils sont censés protéger. Y sont-ils d’ailleurs toujours tenus ? La réponse se trouve dans la soumission de l’autorité elle-même à la loi morale, c’est-à-dire au bien humain. Le film illustrant la faillite des représentants de l’autorité (syndicat, patronat, hiérarchie policière), dans leur rôle de gardien du bien commun, c’est donc avec raison que nos deux flics jouent les fortes têtes et les Robin des bois, dans une comédie qui fait se bidonner, et se questionner…