Spectaculaire. Un déferlement d’action, servi par un scénario intéressant, d’excellents acteurs, des dialogues délicieux, un humour garanti (nous permettant de décompresser de la violence de certaines scènes), un beau choix de musique : Quentin Tarentino nous livre un western spaghetti digne de ceux de Sergio Leone.
Le thème de l’esclavagisme est la trame de fond du scénario. Il nous est décrit et montré ici sous son jour le plus noir, et donc peut-être pas le plus objectivement possible. Certes, si réduire un être humain à l’état d’esclave est condamnable et abominable, il reste que les horreurs montrées dans le film n’étaient pas répandues dans toutes les plantations (cf. document sur l' "effet-loupe"). Lors de la guerre de Sécession, qui éclate deux ans après les événements qui se déroulent dans Django, les esclaves qui prouvent fidélité et loyauté aux « sudistes » en sont sûrement une bonne preuve, même si controversée aujourd’hui.
Fort heureusement, la personnalité du docteur Schultz apporte une certaine légèreté, ou tout au moins une once d’humanité au sujet. La relation d’abord intéressée qui existe entre le docteur et Django se transforme peu à peu en une amitié, et en une estime réciproque. C’est Schultz qui, en donnant sa liberté à Django, lui permet de pouvoir aller à la recherche de sa femme ; c’est lui qui, par sa précieuse aide, en fait ce héros – justement parce que ce lien de maître à esclave qui a existé entre eux lui fait éprouver un sentiment de responsabilité. Mais quel prix faut-il accepter de payer pour cette amitié et la libération de Broomhilda ? L’apprentissage du meurtre froidement perpétré et une insensibilité à toute épreuve ? C’est dommage et on en attendait plus d’un héros…
Spectaculaire. Un déferlement d’action, servi par un scénario intéressant, d’excellents acteurs, des dialogues délicieux, un humour garanti (nous permettant de décompresser de la violence de certaines scènes), un beau choix de musique : Quentin Tarentino nous livre un western spaghetti digne de ceux de Sergio Leone.
Le thème de l’esclavagisme est la trame de fond du scénario. Il nous est décrit et montré ici sous son jour le plus noir, et donc peut-être pas le plus objectivement possible. Certes, si réduire un être humain à l’état d’esclave est condamnable et abominable, il reste que les horreurs montrées dans le film n’étaient pas répandues dans toutes les plantations (cf. document sur l' "effet-loupe"). Lors de la guerre de Sécession, qui éclate deux ans après les événements qui se déroulent dans Django, les esclaves qui prouvent fidélité et loyauté aux « sudistes » en sont sûrement une bonne preuve, même si controversée aujourd’hui.
Fort heureusement, la personnalité du docteur Schultz apporte une certaine légèreté, ou tout au moins une once d’humanité au sujet. La relation d’abord intéressée qui existe entre le docteur et Django se transforme peu à peu en une amitié, et en une estime réciproque. C’est Schultz qui, en donnant sa liberté à Django, lui permet de pouvoir aller à la recherche de sa femme ; c’est lui qui, par sa précieuse aide, en fait ce héros – justement parce que ce lien de maître à esclave qui a existé entre eux lui fait éprouver un sentiment de responsabilité. Mais quel prix faut-il accepter de payer pour cette amitié et la libération de Broomhilda ? L’apprentissage du meurtre froidement perpétré et une insensibilité à toute épreuve ? C’est dommage et on en attendait plus d’un héros…