On prend les mêmes et, hop ! on recommence ! La mythologie dragonesque s'allonge encore avec ce deuxième opus qui développe astucieusement de nouvelles espèces de dragons, et qui révèle en particulier l'existence des dragons alpha, sorte de dragons suprêmes d'où viennent toutes les races de dragons (il faudra demander à François Hollande si le mot "race" est inapplicable aussi aux créatures imaginaires !).
Ce film d'animation est, comme son grand frère, d'excellente facture ! Les graphismes sont extrêmement travaillés et fluides, la gestuelle des personnages est très bien rendue, les textures remarquables, bref : on passe un bon moment en compagnie de ces petits vikings dragonniers.
La musique, inspirée des sonorités celtiques, colle parfaitement à la fois au contexte et aux situations.
Sur le fond, notre brave Harold devra affronter de nouveaux défis : devenir chef (responsabilité dont il ne veut pas mais qu'il finira par accepter), reconnaître que certaines personnes malfaisantes ne veulent pas changer (chose qu'on avait mis sous clé dans le 1, puisque tous les vikings finissaient par accepter le point de vue du garçon), et un autre défi que nous tairons pour ne pas déflorer l'intrigue.
Si ce film s'adresse aux adolescents, il ne les prend pas toujours par le bon bout. Que ces derniers aient les hormones en ébullition est une chose, mais les conforter dans leurs obsessionnelles amourettes est assez pathétique. Passer plusieurs fois en caméra subjective suivant le regard d'une jeune viking pour dévorer des yeux (enfin, moi c'est pas mon truc !) les muscles roulant d'un guerrier assez stupide, voilà qui n'est pas exactement édifiant ! Révise ton bac, ça ira mieux après !
De ce point de vue, ce qu'on dénonçait déjà dans le premier épisode monte donc d'un cran.
Je ne peux également m'empêcher de délivrer une petite mention passable pour la révérence disproportionnée de certains humains (les gentils) à l'égard des dragons. Entre les manipuler pour mal agir, comme le gros méchant, et s'incliner devant eux comme s'ils étaient des êtres doués de dignité, il doit bien y avoir un juste milieu. Des dragons d'accord, mais comme le savent tous ceux qui possèdent un dragon chez eux (nous sommes de plus en plus nombreux dans ce cas), ces bestioles sont des animaux sauvages. C'est vrai quoi : traitez votre dragon comme un ami dans la vraie vie, et vous finirez en barbecue ! Je vous aurais prévenus !
On prend les mêmes et, hop ! on recommence ! La mythologie dragonesque s'allonge encore avec ce deuxième opus qui développe astucieusement de nouvelles espèces de dragons, et qui révèle en particulier l'existence des dragons alpha, sorte de dragons suprêmes d'où viennent toutes les races de dragons (il faudra demander à François Hollande si le mot "race" est inapplicable aussi aux créatures imaginaires !).
Ce film d'animation est, comme son grand frère, d'excellente facture ! Les graphismes sont extrêmement travaillés et fluides, la gestuelle des personnages est très bien rendue, les textures remarquables, bref : on passe un bon moment en compagnie de ces petits vikings dragonniers.
La musique, inspirée des sonorités celtiques, colle parfaitement à la fois au contexte et aux situations.
Sur le fond, notre brave Harold devra affronter de nouveaux défis : devenir chef (responsabilité dont il ne veut pas mais qu'il finira par accepter), reconnaître que certaines personnes malfaisantes ne veulent pas changer (chose qu'on avait mis sous clé dans le 1, puisque tous les vikings finissaient par accepter le point de vue du garçon), et un autre défi que nous tairons pour ne pas déflorer l'intrigue.
Si ce film s'adresse aux adolescents, il ne les prend pas toujours par le bon bout. Que ces derniers aient les hormones en ébullition est une chose, mais les conforter dans leurs obsessionnelles amourettes est assez pathétique. Passer plusieurs fois en caméra subjective suivant le regard d'une jeune viking pour dévorer des yeux (enfin, moi c'est pas mon truc !) les muscles roulant d'un guerrier assez stupide, voilà qui n'est pas exactement édifiant ! Révise ton bac, ça ira mieux après !
De ce point de vue, ce qu'on dénonçait déjà dans le premier épisode monte donc d'un cran.
Je ne peux également m'empêcher de délivrer une petite mention passable pour la révérence disproportionnée de certains humains (les gentils) à l'égard des dragons. Entre les manipuler pour mal agir, comme le gros méchant, et s'incliner devant eux comme s'ils étaient des êtres doués de dignité, il doit bien y avoir un juste milieu. Des dragons d'accord, mais comme le savent tous ceux qui possèdent un dragon chez eux (nous sommes de plus en plus nombreux dans ce cas), ces bestioles sont des animaux sauvages. C'est vrai quoi : traitez votre dragon comme un ami dans la vraie vie, et vous finirez en barbecue ! Je vous aurais prévenus !