Un an après 2 Guns, Denzel Washington revient pour le premier épisode de The Equalizer, puisqu'un deuxième opus est prévu en 2015. Ici Denzel continue de cultiver son image de courageux guerrier en éclatant de mille façons (perforation, éclatement, déchiquetage, etc.) les méchants proxénètes qui brutalisent une prostituée très bien endossée par Chloë Grace Moretz, qui vient par ailleurs d’être à l'affiche dans Si je reste.
Antoine Fuqua, qui a réalisé l'année dernière La chute de la Maison Blanche et travaille actuellement sur un remake des Sept mercenaires, signe ici une réalisation correcte sans folie créatrice.
D'un point de vue éthique, on a de nouveau affaire à un ange gardien grand, beau, fort et intelligent qui va prendre sur lui (entre autres) d'aider une jeune fille à sortir du pétrin. Se battre avec les services sociaux contre la mafia russe n'étant pas très « Denzel », il va surtout utiliser ses petits poings, ses pétards et ses relations (on n'en dira pas plus pour ne pas déflorer l'intrigue).
La question est donc toujours la même : est-il juste de faire justice soi-même ? Laissons les tontons flingueurs répondre : « j'dis pas qu'c'est pas injuste, j'dis juste que ça soulage... » Voilà… Quand Audiard se met à moraliser, c'est la critique de cinéma qui en perd ses dialogues…
On aura donc compris qu'à la manière de Judge Dredd, la justice, c'est lui… Sauf que Sly, pour sa part, était investi par l'État.
Pour le reste, c'est plein de bonnes intentions très mignonnes. Le film parvenant à nous expulser les nerfs de la tête contre cette mafia inhumaine (ou trop humaine?), on ne peut qu’être content de les voir se faire déglinguer. De ce point de vue, on regrettera un petit déséquilibre scénaristique : Marton Csokas incarne un gros vilain sensé être d'une efficacité à toute épreuve, mais il semblerait que malgré ses supposées compétences, il ne soit pas du même niveau que Denzy. La différence est trop importante, ce qui rend l'affrontement passablement ridicule.
Un an après 2 Guns, Denzel Washington revient pour le premier épisode de The Equalizer, puisqu'un deuxième opus est prévu en 2015. Ici Denzel continue de cultiver son image de courageux guerrier en éclatant de mille façons (perforation, éclatement, déchiquetage, etc.) les méchants proxénètes qui brutalisent une prostituée très bien endossée par Chloë Grace Moretz, qui vient par ailleurs d’être à l'affiche dans Si je reste.
Antoine Fuqua, qui a réalisé l'année dernière La chute de la Maison Blanche et travaille actuellement sur un remake des Sept mercenaires, signe ici une réalisation correcte sans folie créatrice.
D'un point de vue éthique, on a de nouveau affaire à un ange gardien grand, beau, fort et intelligent qui va prendre sur lui (entre autres) d'aider une jeune fille à sortir du pétrin. Se battre avec les services sociaux contre la mafia russe n'étant pas très « Denzel », il va surtout utiliser ses petits poings, ses pétards et ses relations (on n'en dira pas plus pour ne pas déflorer l'intrigue).
La question est donc toujours la même : est-il juste de faire justice soi-même ? Laissons les tontons flingueurs répondre : « j'dis pas qu'c'est pas injuste, j'dis juste que ça soulage... » Voilà… Quand Audiard se met à moraliser, c'est la critique de cinéma qui en perd ses dialogues…
On aura donc compris qu'à la manière de Judge Dredd, la justice, c'est lui… Sauf que Sly, pour sa part, était investi par l'État.
Pour le reste, c'est plein de bonnes intentions très mignonnes. Le film parvenant à nous expulser les nerfs de la tête contre cette mafia inhumaine (ou trop humaine?), on ne peut qu’être content de les voir se faire déglinguer. De ce point de vue, on regrettera un petit déséquilibre scénaristique : Marton Csokas incarne un gros vilain sensé être d'une efficacité à toute épreuve, mais il semblerait que malgré ses supposées compétences, il ne soit pas du même niveau que Denzy. La différence est trop importante, ce qui rend l'affrontement passablement ridicule.