Volontairement kitsch et déjanté façon Triple X, le huitième épisode de la saga Fast & Furious réitère une nouvelle course-poursuite entre gros gabarits avec une toile de fond géopolitique tirée par une mystérieuse anarchiste (Charlize Theron) dérobant le feu nucléaire américain pour « responsabiliser » les dirigeants du monde.

On retrouve là tous les ressorts du film d’action classique couronnant l’irréalisme le plus total pour le seul plaisir des yeux : vitesse et capacité des acteurs à jongler entre plusieurs situations d’urgence sans trop se fatiguer, dialogues décalés (et peu fouillés), budget illimité pour la casse, avantage donné au muscle sur le cerveau, donc aux têtes brûlées, scénario en roue libre capable des rebondissements les plus capilotractés, mise en scène XXL avec déplacements de montagne, de banquise… bref pas le temps de souffler 5 min.

En résumé, une histoire formidable pour vous, si vous avez décidé de péter un câble, que vous n’avez envie de penser à rien et que vous en avez marre de votre sac de boxe !