C'est reparti pour un tour ! Tim Burton persiste et signe dans le sombre et le glauque... et ne se recycle pas beaucoup !.. L'histoire n'est pas très originale, puisqu'il s'agit de l'histoire de Frankenstein à l'attention des enfants.
Tous les éléments-clés y sont : l'enfant bossu, les villageois fanatisés et, bien sûr, la science victime de l'obscurantisme.
Si vous avez comme moi l'impression d'assister à un court-métrage trop long, c'est normal. Ce devait en être un à l'origine (1983), mais Timmy a décidé de faire de ce film presque autobiographique un long métrage en stop motion, pour plus d'intensité.
Les charmants bambins auront donc droit aux incursions dans les cimetières, aux morts-vivants et même aux crottes de chat... Chacun l'aura compris, il s'agit une nouvelle fois de sanctifier la belle fête d'Halloween en tournant leurs esprits vers les choses harmonieuses, chaleureuses et enthousiasmantes, de les sortir de la morosité ambiante en les replongeant dans le respect des morts.
Avec Frankenstein, les adultes ont au moins eu la chance de pouvoir s'interroger sur la compassion, sur l'éthique de la science, sur les frontières entre la vie et la mort.
Avec Frankenweenie, les enfants passeront gentiment à côté de tout cela. Non pas que le film ne le traite pas, ce serait mentir. Il en parle... Mal certes, mais il en parle. Le nouveau professeur de sciences des enfants expliquera que la science, c'est se poser des questions.
La réflexion n'allant pas beaucoup plus loin, on pourra donc en conclure que s'opposer à certaines expériences, c'est être obscurantiste.
Quoiqu'il en soit, les enfants ont maintenant leur film d'horreur. Je me mets à la page : les prochains qui sonnent à ma porte pour me voler mes bonbons, j'égorge un poussin. On va bien se marrer...
C'est reparti pour un tour ! Tim Burton persiste et signe dans le sombre et le glauque... et ne se recycle pas beaucoup !.. L'histoire n'est pas très originale, puisqu'il s'agit de l'histoire de Frankenstein à l'attention des enfants.
Tous les éléments-clés y sont : l'enfant bossu, les villageois fanatisés et, bien sûr, la science victime de l'obscurantisme.
Si vous avez comme moi l'impression d'assister à un court-métrage trop long, c'est normal. Ce devait en être un à l'origine (1983), mais Timmy a décidé de faire de ce film presque autobiographique un long métrage en stop motion, pour plus d'intensité.
Les charmants bambins auront donc droit aux incursions dans les cimetières, aux morts-vivants et même aux crottes de chat... Chacun l'aura compris, il s'agit une nouvelle fois de sanctifier la belle fête d'Halloween en tournant leurs esprits vers les choses harmonieuses, chaleureuses et enthousiasmantes, de les sortir de la morosité ambiante en les replongeant dans le respect des morts.
Avec Frankenstein, les adultes ont au moins eu la chance de pouvoir s'interroger sur la compassion, sur l'éthique de la science, sur les frontières entre la vie et la mort.
Avec Frankenweenie, les enfants passeront gentiment à côté de tout cela. Non pas que le film ne le traite pas, ce serait mentir. Il en parle... Mal certes, mais il en parle. Le nouveau professeur de sciences des enfants expliquera que la science, c'est se poser des questions.
La réflexion n'allant pas beaucoup plus loin, on pourra donc en conclure que s'opposer à certaines expériences, c'est être obscurantiste.
Quoiqu'il en soit, les enfants ont maintenant leur film d'horreur. Je me mets à la page : les prochains qui sonnent à ma porte pour me voler mes bonbons, j'égorge un poussin. On va bien se marrer...