Mais qui est ce mystérieux Gatsby ? Une légende ? Un menteur ? Plutôt un amoureux fabriquant son mystère pour donner plus envie de le percer … Au milieu d’un déluge baroque et anachronique, ce trentenaire riche comme Crésus veut retrouver la femme de sa vie, qui est … mariée.
Certes, il y a la morale, qui fait de lui un trouble-fête prétentieux, mais c'est en fait un optimisme, un espoir presque passionnel, qui le pousse à agir ainsi. Oublieuse de son premier amour devant l'éclat des dollars de l'un, indécise en voyant les lingots de l’autre, la tendre aimée semble suivre le dernier qui parle … Et il faut une avalanche de torts attribués à son mari pour le rendre à peu près antipathique ; finalement, on voit mal en quoi Gatsby aurait « droit » à Madame. Le couple, certes bien interprété, pèse trop peu. Voie libre pour laisser Gatsby concentrer tout l'attention ...
Gastby le Magnifique, c'est l’amour impossible, l’amour d’un rêveur qui croit le monde aussi noble que lui. Eugénie Grandet te revoici ! Jeune, riche et plein d’espoir ! Mais Gatsby ne se contente pas de subir, bien au contraire, persuadé de la force de sa réussite (sa fortune, entre autres).
Au milieu d’un feu d’artifice propre à son auteur, Gatsby le Magnifique efface toutes les erreurs juvéniles du Moulin Rouge. Même s’il manque encore de profondeur dans ses analyses psychologiques (surtout si on le compare à l'ancien), Baz Luhrmann met en scène une histoire passionnée, servie par un casting superbe que domine un Di Caprio en véritable démonstration de son talent. Son originalité confond quelques coups de génies à des idées à l’eau-de-rose, mais son conte demeure esthétique, fou et dramatique à souhait.
Mais qui est ce mystérieux Gatsby ? Une légende ? Un menteur ? Plutôt un amoureux fabriquant son mystère pour donner plus envie de le percer … Au milieu d’un déluge baroque et anachronique, ce trentenaire riche comme Crésus veut retrouver la femme de sa vie, qui est … mariée.
Certes, il y a la morale, qui fait de lui un trouble-fête prétentieux, mais c'est en fait un optimisme, un espoir presque passionnel, qui le pousse à agir ainsi. Oublieuse de son premier amour devant l'éclat des dollars de l'un, indécise en voyant les lingots de l’autre, la tendre aimée semble suivre le dernier qui parle … Et il faut une avalanche de torts attribués à son mari pour le rendre à peu près antipathique ; finalement, on voit mal en quoi Gatsby aurait « droit » à Madame. Le couple, certes bien interprété, pèse trop peu. Voie libre pour laisser Gatsby concentrer tout l'attention ...
Gastby le Magnifique, c'est l’amour impossible, l’amour d’un rêveur qui croit le monde aussi noble que lui. Eugénie Grandet te revoici ! Jeune, riche et plein d’espoir ! Mais Gatsby ne se contente pas de subir, bien au contraire, persuadé de la force de sa réussite (sa fortune, entre autres).
Au milieu d’un feu d’artifice propre à son auteur, Gatsby le Magnifique efface toutes les erreurs juvéniles du Moulin Rouge. Même s’il manque encore de profondeur dans ses analyses psychologiques (surtout si on le compare à l'ancien), Baz Luhrmann met en scène une histoire passionnée, servie par un casting superbe que domine un Di Caprio en véritable démonstration de son talent. Son originalité confond quelques coups de génies à des idées à l’eau-de-rose, mais son conte demeure esthétique, fou et dramatique à souhait.