Mais si allez ! Ils ne pouvaient pas passer à côté de ça quand même ! Trois Américains en vacances en Europe, un attentat terroriste et quoi ? Hein ? Hein ? Hé bien c'est eux qui interviennent et sauvent le train ! La classe non ?
Donc ils se font plaisir, normal... Ce sont des héros, ce sont des patriotes, ce sont des acteurs (puisque c'est vraiment eux qui jouent dans le film), ce sont des Américains : "cocorico" (désolé je ne sais pas faire l'aigle pigargue).

Il n'en reste pas moins que le fond est vrai et que les Français peuvent en prendre de la graine. Cette histoire est l'histoire d'une civilisation (les Etats-Unis) qui ne fuit pas le combat et, plus encore, s'y prépare. Et au nom de quoi ? De la patrie et de Dieu (puisque le héros principal récite, plusieurs fois, la prière de saint François d'Assise). Ces trois hommes sont montrés (mythe ou réalité, puisqu'on est pas loin de l'hagiographie) avant tout comme les soldats de valeurs civilisatrices : Spencer, qui avait toujours rêvé d'être militaire avant de l'être, souffre de ne pas réussir à aider les autres, tout le long du film...

Dieu, patrie, sacrifice, autant de notions qui procureront à d'aucuns de grandes vagues de plaisir intense (au point même d'y noyer leur objectivité), tandis que les autres n'en supporteront même pas l'idée (mais nous ne sommes pas tous possédés par le diable n'est-ce pas ?).