Film à sensations de l’été, Instinct de survie se déroule entièrement autour d’une splendide surfeuse esseulée sur un rocher avec un aileron qui lui tourne autour, et pas celui de sa planche, brisée en deux ! Quelle bouteille à la mer, ou plutôt quelle Go-pro (mini caméra sportive) retrouvée sur le sable, nous racontera son histoire tragique ? Celle d’un enfant jouant au hasard sur la plage. Habile techniquement, Jaume Collet-Serra, l’auteur espagnol de Non-stop (2014) et Sans Identité (2011), nous livre un film très graphique tirant parti de la somptueuse barrière de corail, au large de Sydney. D’entrée, ce film à petit budget (13 M$)sensé se passer au Mexique renonce à rivaliser avec le film culte du genre : Les dents de la mer (1975) de Steven Spielberg. Il se contente d’un petit scénario qui réside moins dans une philosophie contemplative de la mer et de ses dangers, que dans l’expérience de la combativité d’une sur-femme face à une situation désespérée.
Instinct de survie ne se soucie pas trop du réalisme, excepté celui des blessures, et joue la carte divertissante du chrono (la marée monte sur le petit rocher et le requin se lèche les babines !), bien aidé par une musique globalement surjouée. Entièrement modélisé par ordinateur, le requin n’a pas toujours l’air naturel, sa courbe et son allure demeurant parfois trop rectilignes. La méchanceté du squale est tempérée par le fait qu’il semble avoir été harponné, ce qui expliquerait sa violente riposte. Détail sans doute destiné à apaiser un certain nombre d’associations écologistes contestant l’assimilation du requin par le film à un prédateur avide de chair humaine.
Bien sûr la caméra s’attarde souvent à l’aide de ralentis opportunistes sur le corps endolori (mais également torride) de Blake Lively. On est assez loin de la promotion du burkini ! Le scénario devait initialement raconter l’histoire d’une femme désireuse de se retrouver en affrontant les dangers, grâce à son immense volonté de survivre. On a surtout l’impression que le tournage en mer a rincé les yeux de l’équipe en place, probablement gêné par les ondulations de la mer… Après ça ne se veut pas plus qu’un film fun avec une relation femme-requin plutôt détergeante.
Film à sensations de l’été, Instinct de survie se déroule entièrement autour d’une splendide surfeuse esseulée sur un rocher avec un aileron qui lui tourne autour, et pas celui de sa planche, brisée en deux ! Quelle bouteille à la mer, ou plutôt quelle Go-pro (mini caméra sportive) retrouvée sur le sable, nous racontera son histoire tragique ? Celle d’un enfant jouant au hasard sur la plage. Habile techniquement, Jaume Collet-Serra, l’auteur espagnol de Non-stop (2014) et Sans Identité (2011), nous livre un film très graphique tirant parti de la somptueuse barrière de corail, au large de Sydney. D’entrée, ce film à petit budget (13 M$)sensé se passer au Mexique renonce à rivaliser avec le film culte du genre : Les dents de la mer (1975) de Steven Spielberg. Il se contente d’un petit scénario qui réside moins dans une philosophie contemplative de la mer et de ses dangers, que dans l’expérience de la combativité d’une sur-femme face à une situation désespérée.
Instinct de survie ne se soucie pas trop du réalisme, excepté celui des blessures, et joue la carte divertissante du chrono (la marée monte sur le petit rocher et le requin se lèche les babines !), bien aidé par une musique globalement surjouée. Entièrement modélisé par ordinateur, le requin n’a pas toujours l’air naturel, sa courbe et son allure demeurant parfois trop rectilignes. La méchanceté du squale est tempérée par le fait qu’il semble avoir été harponné, ce qui expliquerait sa violente riposte. Détail sans doute destiné à apaiser un certain nombre d’associations écologistes contestant l’assimilation du requin par le film à un prédateur avide de chair humaine.
Bien sûr la caméra s’attarde souvent à l’aide de ralentis opportunistes sur le corps endolori (mais également torride) de Blake Lively. On est assez loin de la promotion du burkini ! Le scénario devait initialement raconter l’histoire d’une femme désireuse de se retrouver en affrontant les dangers, grâce à son immense volonté de survivre. On a surtout l’impression que le tournage en mer a rincé les yeux de l’équipe en place, probablement gêné par les ondulations de la mer… Après ça ne se veut pas plus qu’un film fun avec une relation femme-requin plutôt détergeante.