Encore une adaptation d’un classique de la littérature ! Cette fois, il s’agit du roman Jane Eyre de Charlotte Brontë déjà adapté 18 fois au cinéma, la dernière en date étant celle de Franco Zeffirelli avec Charlotte Gainsbourg. Le réalisateur Cary Fukunaga (Sin nombre, 2009) a opté pour
une adaptation assez classique. Il se distingue cependant de ses prédécesseurs par une atmosphère de cottage anglais beaucoup plus sombre, voire lugubre, parfois aux frontières du fantastique.
La mise en scène est efficace et met bien valeur la campagne anglaise tandis que les acteurs sont tous excellents. Le cinéaste ne cache d’ailleurs pas s’être inspiré du film Tess de Roman Polanski.
En ce qui concerne l’histoire, fidélité au roman d’origine oblige, il n’y a aucune surprise : l’amour pur entre Jane Eyre et Edward Rochester finira par triompher et aura raison des convenances sociales et du qu'en-dira-t-on. Un
parti pris à la fois daté (au vu de notre époque) et assez exaspérant, même si l’histoire d’amour reste émouvante. Il est vrai que jeter aux orties les normes sociétales et légales (il en est aussi question au milieu du film) est à la mode dans le cinéma actuel.
Il en est de même pour les quelques allusions féministes sur la condition de la femme et son désir d’égalité, encore plus démodé. Quant à l’institution du mariage, elle est perçue de manière ambiguë, aussi bien comme un bonheur pour Jane Eyre que comme un boulet pour Edward Rochester. En dehors de cela, le film reste appréciable et séduira aisément les amateurs de grandes fresques romantiques d’é
poque.
Encore une adaptation d’un classique de la littérature ! Cette fois, il s’agit du roman Jane Eyre de Charlotte Brontë déjà adapté 18 fois au cinéma, la dernière en date étant celle de Franco Zeffirelli avec Charlotte Gainsbourg. Le réalisateur Cary Fukunaga (Sin nombre, 2009) a opté pour une adaptation assez classique. Il se distingue cependant de ses prédécesseurs par une atmosphère de cottage anglais beaucoup plus sombre, voire lugubre, parfois aux frontières du fantastique.
La mise en scène est efficace et met bien valeur la campagne anglaise tandis que les acteurs sont tous excellents. Le cinéaste ne cache d’ailleurs pas s’être inspiré du film Tess de Roman Polanski.
En ce qui concerne l’histoire, fidélité au roman d’origine oblige, il n’y a aucune surprise : l’amour pur entre Jane Eyre et Edward Rochester finira par triompher et aura raison des convenances sociales et du qu'en-dira-t-on. Un parti pris à la fois daté (au vu de notre époque) et assez exaspérant, même si l’histoire d’amour reste émouvante. Il est vrai que jeter aux orties les normes sociétales et légales (il en est aussi question au milieu du film) est à la mode dans le cinéma actuel.
Il en est de même pour les quelques allusions féministes sur la condition de la femme et son désir d’égalité, encore plus démodé. Quant à l’institution du mariage, elle est perçue de manière ambiguë, aussi bien comme un bonheur pour Jane Eyre que comme un boulet pour Edward Rochester. En dehors de cela, le film reste appréciable et séduira aisément les amateurs de grandes fresques romantiques d’é poque.