Le titre reprend une réplique très symptomatique de l’esprit du film. On est dans l’exagération, la bonne caricature, une comédie critique qui pose les bonnes questions. JC est considéré comme un génie. Fort de sa Palme d’or à 15 ans, il en jette. Sa petite amie, une brillante énarque de 17 ans et folle de lui, le compare à Jésus-Christ, l’homme qui a changé le
monde. Le réalisateur, Jonathan Zaccaï, va de bon coeur dans ce qu’il appelle une critique par l’absurde, et il faut reconnaître que ses dialogues font mouche, surtout lorsqu’ils sont portés par l’odieux Vincent Lacoste, ex-beau gosse, ou par la magnifique mais très allumée Elza Zylberstein. Avec un humour grinçant, Zaccaï s’attaque au milieu du cinéma en particulier, au star system en général, pointant du doigt l'idolâtrie des jeunes stars que l’on place sur un piédestal non pour ce qu’ils font mais pour leur âge. Sont ainsi tournés en ridicule tous les personnages qui en viennent à abandonner toute fierté pour l’adoration de ce JC, pourtant égoïste, imbu de lui-même, tyrannique et totalement immature. Malgré l’hommage non dissimulé à Jean-Luc Godard, on sent également un recul sur le cinéma
d’auteur autosuffisant. Un film souvent amusant qui renverra une image assez juste du ridicule du système, mais peut-être davantage calibré pour un bon court métrage que pour un long qui a tendance à se répéter.
Le titre reprend une réplique très symptomatique de l’esprit du film. On est dans l’exagération, la bonne caricature, une comédie critique qui pose les bonnes questions. JC est considéré comme un génie. Fort de sa Palme d’or à 15 ans, il en jette. Sa petite amie, une brillante énarque de 17 ans et folle de lui, le compare à Jésus-Christ, l’homme qui a changé le monde. Le réalisateur, Jonathan Zaccaï, va de bon coeur dans ce qu’il appelle une critique par l’absurde, et il faut reconnaître que ses dialogues font mouche, surtout lorsqu’ils sont portés par l’odieux Vincent Lacoste, ex-beau gosse, ou par la magnifique mais très allumée Elza Zylberstein. Avec un humour grinçant, Zaccaï s’attaque au milieu du cinéma en particulier, au star system en général, pointant du doigt l'idolâtrie des jeunes stars que l’on place sur un piédestal non pour ce qu’ils font mais pour leur âge. Sont ainsi tournés en ridicule tous les personnages qui en viennent à abandonner toute fierté pour l’adoration de ce JC, pourtant égoïste, imbu de lui-même, tyrannique et totalement immature. Malgré l’hommage non dissimulé à Jean-Luc Godard, on sent également un recul sur le cinéma d’auteur autosuffisant. Un film souvent amusant qui renverra une image assez juste du ridicule du système, mais peut-être davantage calibré pour un bon court métrage que pour un long qui a tendance à se répéter.