L’art de la comédie musicale américaine de « l’âge d’or d’Hollywood », c’est-à-dire les années 50-60, est tout en paradoxes : des chansons sympathiques, qui restent dans la tête et que l’on fredonne bien longtemps encore après la fin du spectacle, et un scénario souvent plus léger qu’une plume ; une débauche de mouvements de la part des danseurs, mais peu d’action ; et au final, l’impression d’en avoir pris « plein les yeux, plein les oreilles », tout en cherchant encore où avaient pu se cacher les péripéties de l’histoire…
Noël blanc résume assez bien ce style léger comme un des flocons qui parsèment le film : quelques tubes, comme la chanson éponyme White Christmas sortie initialement en 1942, une bonne humeur à peu près omniprésente, de splendides numéros de danse, une amourette sympathique. Même le « moment dramatique » lorsque Rosemary Clooney boude Bing Crosby n’entame guère la bonne humeur générale, tant on y croit peu…
Pourtant, il serait dommage d’en déduire que ce film ne présente aucun intérêt. Tout d’abord, parce qu’il nous fait passer un excellent moment de détente, par la bonne humeur dont nous avons déjà parlé, et aussi grâce l’ambiance de Noël bien recréée, avec ses préparatifs, ses guirlandes, ses sapins… et sa neige ! Enfin, saluons le talent des quatre artistes, Bing Crosby, Rosemary Clooney (la tante de George), Danny Kaye et Vera-Ellen : chansons et danses s’enchainent avec sourire et maestria.
Noël blanc est aussi un hymne à l’esprit de corps des soldats américains, à leur solidarité et aussi au respect de la hiérarchie. Que les pacifistes se rassurent, cet aspect n’est ni trop appuyé ni pesant.
Au final, Noël blanc fait penser à un verre de vin chaud à la cannelle après une journée de ski : ce n’est peut-être pas un grand cru, mais que ça fait du bien !
L’art de la comédie musicale américaine de « l’âge d’or d’Hollywood », c’est-à-dire les années 50-60, est tout en paradoxes : des chansons sympathiques, qui restent dans la tête et que l’on fredonne bien longtemps encore après la fin du spectacle, et un scénario souvent plus léger qu’une plume ; une débauche de mouvements de la part des danseurs, mais peu d’action ; et au final, l’impression d’en avoir pris « plein les yeux, plein les oreilles », tout en cherchant encore où avaient pu se cacher les péripéties de l’histoire…
Noël blanc résume assez bien ce style léger comme un des flocons qui parsèment le film : quelques tubes, comme la chanson éponyme White Christmas sortie initialement en 1942, une bonne humeur à peu près omniprésente, de splendides numéros de danse, une amourette sympathique. Même le « moment dramatique » lorsque Rosemary Clooney boude Bing Crosby n’entame guère la bonne humeur générale, tant on y croit peu…
Pourtant, il serait dommage d’en déduire que ce film ne présente aucun intérêt. Tout d’abord, parce qu’il nous fait passer un excellent moment de détente, par la bonne humeur dont nous avons déjà parlé, et aussi grâce l’ambiance de Noël bien recréée, avec ses préparatifs, ses guirlandes, ses sapins… et sa neige ! Enfin, saluons le talent des quatre artistes, Bing Crosby, Rosemary Clooney (la tante de George), Danny Kaye et Vera-Ellen : chansons et danses s’enchainent avec sourire et maestria.
Noël blanc est aussi un hymne à l’esprit de corps des soldats américains, à leur solidarité et aussi au respect de la hiérarchie. Que les pacifistes se rassurent, cet aspect n’est ni trop appuyé ni pesant.
Au final, Noël blanc fait penser à un verre de vin chaud à la cannelle après une journée de ski : ce n’est peut-être pas un grand cru, mais que ça fait du bien !