La Colonie Dignidad est une colonie fondée au Chili en 1961 par des réfugiés nazis. Leur chef, Paul Schäfer Schneider, y accueillait des orphelins dont il violait gentiment les spécimens préférés. Ce camp aurait également servi de centre de torture pour les opposants visés par l'Opération Condor. De cette histoire hallucinante, Jean-Christophe Grangé a fait un roman, Miserere, paru en 2008 chez Albin Michel, et de ce roman Sylvain White fait aujourd'hui un film mettant en scène Gérard Depardieu (qui fait aussi des films, si si !) et Joey Starr, qui retrouve un rôle lié à l'enfance après son interprétation brillante dans Polisse.
L'histoire de la Colonie sert ici de contexte. Le film n'est pas historique (il n'est par exemple pas ici question de pédophilie) mais un thriller extrêmement bien ficelé mettant en scène deux policiers dans un contexte très noir où l'innocence devient bourreau. Les statures des deux acteurs principaux se télescopent ici pour le plus grand bonheur du spectateur, tellement ces deux grandes gueules sont optimisées par le scénario et la qualité de la réalisation.
Sylvain White appuie pleinement sur le contraste. Contraste des clairs-obscurs, d'un Christ en croix regardant avec tristesse une relation homosexuelle, d'un prêtre agressé dans un lieu de paix... La bande originale, superbe, sert ici d'écrin pour le déroulement d'un drame que le spectateur suit haletant pourvu que quelques journaux stupides ne lui aient pas dévoilé l'intrigue.
S'ils ne seront pas déçus, les lecteurs de Jean-Christophe Grangé seront même surpris, puisque le film a pris le parti de modifier toute la troisième partie du roman afin d'en faciliter l'adaptation.
Pourquoi avoir introduit dans ce modèle de thriller une courte scène de coucherie bassement commerciale ? Mystère...
La Colonie Dignidad est une colonie fondée au Chili en 1961 par des réfugiés nazis. Leur chef, Paul Schäfer Schneider, y accueillait des orphelins dont il violait gentiment les spécimens préférés. Ce camp aurait également servi de centre de torture pour les opposants visés par l'Opération Condor. De cette histoire hallucinante, Jean-Christophe Grangé a fait un roman, Miserere, paru en 2008 chez Albin Michel, et de ce roman Sylvain White fait aujourd'hui un film mettant en scène Gérard Depardieu (qui fait aussi des films, si si !) et Joey Starr, qui retrouve un rôle lié à l'enfance après son interprétation brillante dans Polisse.
L'histoire de la Colonie sert ici de contexte. Le film n'est pas historique (il n'est par exemple pas ici question de pédophilie) mais un thriller extrêmement bien ficelé mettant en scène deux policiers dans un contexte très noir où l'innocence devient bourreau. Les statures des deux acteurs principaux se télescopent ici pour le plus grand bonheur du spectateur, tellement ces deux grandes gueules sont optimisées par le scénario et la qualité de la réalisation.
Sylvain White appuie pleinement sur le contraste. Contraste des clairs-obscurs, d'un Christ en croix regardant avec tristesse une relation homosexuelle, d'un prêtre agressé dans un lieu de paix... La bande originale, superbe, sert ici d'écrin pour le déroulement d'un drame que le spectateur suit haletant pourvu que quelques journaux stupides ne lui aient pas dévoilé l'intrigue.
S'ils ne seront pas déçus, les lecteurs de Jean-Christophe Grangé seront même surpris, puisque le film a pris le parti de modifier toute la troisième partie du roman afin d'en faciliter l'adaptation.
Pourquoi avoir introduit dans ce modèle de thriller une courte scène de coucherie bassement commerciale ? Mystère...