L’auteur de l’hallucinant The Tree of Life (2011), sorte de prière sur la famille, signe un poème - long, parfois - sur l’amour, sur le mariage, sur l’engagement. Moins fou, plus simple, le cinéaste raconte la fragilité de l’amour, et sa nécessaire métamorphose vers un stade toujours plus grand. L’homme hésitant à s’engager, le couple face à l’éventualité d’un enfant, les épreuves … Le monde a changé. La fidélité, la constance, la tempérance, semblent être des choses extrêmement difficiles à tenir : au milieu de cela, un prêtre, futur guide pour le couple amoureux, tente de faire comprendre que l'Amour, tuojours présent, veille.
Autant The Tree of Life semblait être la Genèse selon Malick, autant A la merveille est le message christique où deux êtres cherchent à comprendre le sentiment qui les anime, son origine, son but. « Quel est cet amour qui aime ? » : St Jean parlait de cet Amour qui aime avant d’être aimé, le voilà ; contre les marées éternelles aussi, Il veille et brille sereinement. L’image du soleil, chère à Malick, laisse place à celle du Mont St-Michel, plus originale et plus complexe.
L'engagement dans une voie peu évidente, suivre un guide invisible dans un monde où Il semble oublié, demande de lutter contre ce qui fait regarder le sol, l'ombre, et soi-même. Construire sans Dieu relève ici de l'impossible, l'errance désespérée de ceux qui l'ignorent illustre parfaitement cette Tour de Babel, inachevée, de l'amour sans volonté d'accomplir celui-ci par le mariage et la famille.
Une ode simple, délicate, à l'amour véritable.
L’auteur de l’hallucinant The Tree of Life (2011), sorte de prière sur la famille, signe un poème - long, parfois - sur l’amour, sur le mariage, sur l’engagement. Moins fou, plus simple, le cinéaste raconte la fragilité de l’amour, et sa nécessaire métamorphose vers un stade toujours plus grand. L’homme hésitant à s’engager, le couple face à l’éventualité d’un enfant, les épreuves … Le monde a changé. La fidélité, la constance, la tempérance, semblent être des choses extrêmement difficiles à tenir : au milieu de cela, un prêtre, futur guide pour le couple amoureux, tente de faire comprendre que l'Amour, tuojours présent, veille.
Autant The Tree of Life semblait être la Genèse selon Malick, autant A la merveille est le message christique où deux êtres cherchent à comprendre le sentiment qui les anime, son origine, son but. « Quel est cet amour qui aime ? » : St Jean parlait de cet Amour qui aime avant d’être aimé, le voilà ; contre les marées éternelles aussi, Il veille et brille sereinement. L’image du soleil, chère à Malick, laisse place à celle du Mont St-Michel, plus originale et plus complexe.
L'engagement dans une voie peu évidente, suivre un guide invisible dans un monde où Il semble oublié, demande de lutter contre ce qui fait regarder le sol, l'ombre, et soi-même. Construire sans Dieu relève ici de l'impossible, l'errance désespérée de ceux qui l'ignorent illustre parfaitement cette Tour de Babel, inachevée, de l'amour sans volonté d'accomplir celui-ci par le mariage et la famille.
Une ode simple, délicate, à l'amour véritable.