La Traversée est un film surprenant.
Par son scénario d'abord, car il est difficile de faire un film de disparition sans tomber dans les lieux communs. Ici le dénouement (que je ne vous dirai pas, coup d'oeil oblige) n'est pas classique, ni trop capilo-tracté.
Par la réalisation et le jeu d'acteurs ensuite. Michael Yoün a certes besoin de se refaire une virginité, même s'il restera à jamais celui qui s'est rendu célèbre en montrant ses fesses, mais convaincre le public n'est pas à la portée de tout le monde. Jusqu'ici, il avait tenu ses rôles de façon assez maladroite, avec un jeu d'acteur benêt, pour ne pas dire attardé, qui laissait malgré tout entrevoir des capacités assez prononcées pour le dramatique. Ce film lui permet de passer son grand oral avec une mention « honorable.& nbsp;» Le reste des acteurs est bon, et la petite Fanny Valette incarne son rôle avec une grande sincérité (juste un petit manquement au moment de la scène finale, où les observateurs remarqueront l'hésitation de la jeune actrice quand elle s'apprête à passer la main dans les cheveux de son partenaire).
Il est difficile de parler du film d'un point de vue éthique sans en dévoiler le dénouement mais ce n'est pas gênant car, aussi singulier que cela puisse paraître (c'est une autre force du film !), aucun acte n'engage gravement la morale. Pour peu que le spectateur ne soit pas un enfant, il ne sera donc choqué par rien, quoique l'intrigue le maintienne véritablement en haleine tout le film. Notons donc sans aller plus loin qu'il est déontologiquement douteux d'appliquer un traitement à un patient sans son consentement éclairé.
Un très bon film, donc, bien réalisé et qui respecte les règles de son art.
La Traversée est un film surprenant.
Par son scénario d'abord, car il est difficile de faire un film de disparition sans tomber dans les lieux communs. Ici le dénouement (que je ne vous dirai pas, coup d'oeil oblige) n'est pas classique, ni trop capilo-tracté.
Par la réalisation et le jeu d'acteurs ensuite. Michael Yoün a certes besoin de se refaire une virginité, même s'il restera à jamais celui qui s'est rendu célèbre en montrant ses fesses, mais convaincre le public n'est pas à la portée de tout le monde. Jusqu'ici, il avait tenu ses rôles de façon assez maladroite, avec un jeu d'acteur benêt, pour ne pas dire attardé, qui laissait malgré tout entrevoir des capacités assez prononcées pour le dramatique. Ce film lui permet de passer son grand oral avec une mention « honorable.& nbsp;» Le reste des acteurs est bon, et la petite Fanny Valette incarne son rôle avec une grande sincérité (juste un petit manquement au moment de la scène finale, où les observateurs remarqueront l'hésitation de la jeune actrice quand elle s'apprête à passer la main dans les cheveux de son partenaire).
Il est difficile de parler du film d'un point de vue éthique sans en dévoiler le dénouement mais ce n'est pas gênant car, aussi singulier que cela puisse paraître (c'est une autre force du film !), aucun acte n'engage gravement la morale. Pour peu que le spectateur ne soit pas un enfant, il ne sera donc choqué par rien, quoique l'intrigue le maintienne véritablement en haleine tout le film. Notons donc sans aller plus loin qu'il est déontologiquement douteux d'appliquer un traitement à un patient sans son consentement éclairé.
Un très bon film, donc, bien réalisé et qui respecte les règles de son art.