La vie rêvée de Walter Mitty est une adaptation du roman à succès de James Thurber publié en 1939. L’ambition était de revisiter un classique d’ailleurs déjà porté à l’écran en 1947 par Norman Z. McLeod. Sorte de Pierre Richard américain, Ben Stiller est à la réalisation (pour la cinquième fois) tout en tenant le rôle principal. Comme acteur, il a su se révéler drôle et émouvant, exploitant avec talent le registre du maladroit touchant et obstiné. Ce film lui offre le rôle sur mesure du rêveur timide, gauche, mais plein de bonne volonté dans un registre dramatique plus fin que d’habitude. Comme réalisateur, il aboutit sans doute à sa plus belle réussite, tranchant avec la grosse blague d’un Tonnerre sous les tropiques. La vie rêvée de Walter Mitty bénéficie d’une photographie remarquable magnifiant les différents paysages de l’aventure, du Groenland à l’Afghanistan en passant par l’Islande. Le beau travail de l’expérimenté Stuart Dryburgh, directeur de la photographie, permet au spectateur d’apprécier davantage le grand saut de Walter. En alternant humour, scènes de cascade, séquences sentimentales et prises de vue aériennes, le cinéaste livre une œuvre équilibrée à la fois contemplative et survoltée. Le message n’a en revanche rien de révolutionnaire tant le thème de la réalisation des rêves a été traité. Quoique simpliste et dégoulinant de bons sentiments, il demeure vrai et l’énergie de la réalisation devrait se transmettre au spectateur invité à se dépasser pour affronter le monde avec courage et transcender son quotidien. C’est aussi un hommage à toutes les personnes invisibles qui font bien leur travail et dont l’addition des efforts engendrent de grandes choses.
La vie rêvée de Walter Mitty est une adaptation du roman à succès de James Thurber publié en 1939. L’ambition était de revisiter un classique d’ailleurs déjà porté à l’écran en 1947 par Norman Z. McLeod. Sorte de Pierre Richard américain, Ben Stiller est à la réalisation (pour la cinquième fois) tout en tenant le rôle principal. Comme acteur, il a su se révéler drôle et émouvant, exploitant avec talent le registre du maladroit touchant et obstiné. Ce film lui offre le rôle sur mesure du rêveur timide, gauche, mais plein de bonne volonté dans un registre dramatique plus fin que d’habitude. Comme réalisateur, il aboutit sans doute à sa plus belle réussite, tranchant avec la grosse blague d’un Tonnerre sous les tropiques. La vie rêvée de Walter Mitty bénéficie d’une photographie remarquable magnifiant les différents paysages de l’aventure, du Groenland à l’Afghanistan en passant par l’Islande. Le beau travail de l’expérimenté Stuart Dryburgh, directeur de la photographie, permet au spectateur d’apprécier davantage le grand saut de Walter. En alternant humour, scènes de cascade, séquences sentimentales et prises de vue aériennes, le cinéaste livre une œuvre équilibrée à la fois contemplative et survoltée. Le message n’a en revanche rien de révolutionnaire tant le thème de la réalisation des rêves a été traité. Quoique simpliste et dégoulinant de bons sentiments, il demeure vrai et l’énergie de la réalisation devrait se transmettre au spectateur invité à se dépasser pour affronter le monde avec courage et transcender son quotidien. C’est aussi un hommage à toutes les personnes invisibles qui font bien leur travail et dont l’addition des efforts engendrent de grandes choses.