L'apprenti Père Noël (le premier opus) était vraiment encourageant ! Bien dessiné, plein de bons sentiments... Nihil obstat même si, à la vérité, on ne peut pas dire que la référence civilisatrice de Noël, à savoir la naissance de Jésus-Christ, brillait comme l'étoile des rois mages en Galilée (il est recommandé de chanter les derniers mots) !
De plus, le film étant français, on pouvait chanter (encore !) fièrement cocorico (pas trop fort toutefois histoire de ne pas réveiller l'enfant Jésus !..).
Dans ce deuxième opus, on connaît une nette régression inhérente à la petite faiblesse cité plus haut. Car un Noël sans spiritualité étant à peu près aussi joyeux qu'une partie de baby-foot sans balle, les victimes enchaînées du laïcisme ne peuvent avoir recours qu'à... la superstition (ou la magie, appelez ça comme vous voulez). En l'occurrence, donc, cette superstition confine sacrément au spiritisme ! Ne hurlez pas comme ça, bonnes gens ! Il ne s'agit pas ici de science occulte (quoique le chamanisme d'un des personnages s'en rapproche), mais plutôt de la reprise stupide d'un« esprit de Noël », matérialisé sous la forme d'un gros glaçon glacé qui fond à cause de notre Nicolas, atteint de grande-Personnelose.
Si j'écris avec ma plus bourrine plume que l'esprit de Noël est quelque chose de stupide, ce n'est pas du tout parce que je ne suis pas favorable à la paix dans le monde, à l'amour entre les gens et à la défense des pandas à tête de baleine-koala, mais tout simplement parce qu'au travers d'une petite chose innocente qui sert le cœur des grands-mères, l'esprit de Noël, on habitue peu à peu les gens à l'idée que la joie de Noël repose sur une sorte de bonne disposition d'esprit générale, ce qui est totalement faux et illusoire. Pendant la nuit de Noël, les voleurs continuent de voler, les menteurs de mentir, les pédophiles de pédophiler, et les Hollande de hollander. Donc non, l'esprit de Noël n'est pas un micro-climat magique qui rend tout le monde meilleur mais seulement la commémoration émue du plus grand événement qu’ait connu l'histoire de l'humanité ce qui peut, éventuellement, inspirer de bonnes pensées à ceux qui s'en souviennent.
Une fois qu'on a ça en tête, on peut se faire plaisir en regardant innocemment L'apprenti Père Noël 2, film d'animation joliment fait dans lequel le petit Nicolas va découvrir qu'un bon père Noël est un type qui allie les qualités de l'âge adulte (sens de l'organisation, des responsabilités, etc.) avec l'innocence enfantine, et que nos premiers doudous ont ce pouvoir magique de nous rendre meilleurs, un peu comme les Ferreros Rochers (j'aime bien les Ferreros Rochers).
Maintenant je vous laisse parce qu'il faut que je file donner un Cinécole, après avoir fait un gros poutou à mon premier nounours, qui a vécu des choses tellement atroces qu'il est agnostique, athée, et anti-gros flocon glacé d'esprit de Noël.
Et puis... joyeux et saint Noël à tous !..
L'apprenti Père Noël (le premier opus) était vraiment encourageant ! Bien dessiné, plein de bons sentiments... Nihil obstat même si, à la vérité, on ne peut pas dire que la référence civilisatrice de Noël, à savoir la naissance de Jésus-Christ, brillait comme l'étoile des rois mages en Galilée (il est recommandé de chanter les derniers mots) !
De plus, le film étant français, on pouvait chanter (encore !) fièrement cocorico (pas trop fort toutefois histoire de ne pas réveiller l'enfant Jésus !..).
Dans ce deuxième opus, on connaît une nette régression inhérente à la petite faiblesse cité plus haut. Car un Noël sans spiritualité étant à peu près aussi joyeux qu'une partie de baby-foot sans balle, les victimes enchaînées du laïcisme ne peuvent avoir recours qu'à... la superstition (ou la magie, appelez ça comme vous voulez). En l'occurrence, donc, cette superstition confine sacrément au spiritisme ! Ne hurlez pas comme ça, bonnes gens ! Il ne s'agit pas ici de science occulte (quoique le chamanisme d'un des personnages s'en rapproche), mais plutôt de la reprise stupide d'un« esprit de Noël », matérialisé sous la forme d'un gros glaçon glacé qui fond à cause de notre Nicolas, atteint de grande-Personnelose.
Si j'écris avec ma plus bourrine plume que l'esprit de Noël est quelque chose de stupide, ce n'est pas du tout parce que je ne suis pas favorable à la paix dans le monde, à l'amour entre les gens et à la défense des pandas à tête de baleine-koala, mais tout simplement parce qu'au travers d'une petite chose innocente qui sert le cœur des grands-mères, l'esprit de Noël, on habitue peu à peu les gens à l'idée que la joie de Noël repose sur une sorte de bonne disposition d'esprit générale, ce qui est totalement faux et illusoire. Pendant la nuit de Noël, les voleurs continuent de voler, les menteurs de mentir, les pédophiles de pédophiler, et les Hollande de hollander. Donc non, l'esprit de Noël n'est pas un micro-climat magique qui rend tout le monde meilleur mais seulement la commémoration émue du plus grand événement qu’ait connu l'histoire de l'humanité ce qui peut, éventuellement, inspirer de bonnes pensées à ceux qui s'en souviennent.
Une fois qu'on a ça en tête, on peut se faire plaisir en regardant innocemment L'apprenti Père Noël 2, film d'animation joliment fait dans lequel le petit Nicolas va découvrir qu'un bon père Noël est un type qui allie les qualités de l'âge adulte (sens de l'organisation, des responsabilités, etc.) avec l'innocence enfantine, et que nos premiers doudous ont ce pouvoir magique de nous rendre meilleurs, un peu comme les Ferreros Rochers (j'aime bien les Ferreros Rochers).
Maintenant je vous laisse parce qu'il faut que je file donner un Cinécole, après avoir fait un gros poutou à mon premier nounours, qui a vécu des choses tellement atroces qu'il est agnostique, athée, et anti-gros flocon glacé d'esprit de Noël.
Et puis... joyeux et saint Noël à tous !..