Voici trois ans déjà qu’était sorti Largo Winch, premier film (après une série télévisée) adapté de la bande dessinée à succès de Jean Van Hamme. Réalisé par Jérôme Salle (Anthony Zimmer) et mettant en vedette Tomer Sisley (Truands de Frédéric Schoendoerffer) dans le rôle-titre, le film était un des grands événements cinématographiques de l’année. Succès commercial oblige, une suite voit le jour, toujours sous la houlette de Jérôme Salle et avec Tomer Sisley. Devenu désormais un acteur de premier plan à part entière, le nouveau beau gosse du cinéma français est toujours aussi à l’
aise dans le rôle de son personnage, mi-playboy (même si cet aspect ne transparaît pas beaucoup dans le film), mi-aventurier viril, entre James Bond et Jason Bourne. Il a d’ailleurs donné de sa personne à l’occasion des nombreuses cascades du film, étant même blessé à l’occasion de l’une d’elle. Pour lui donner la réplique, Sharon Stone, l’inoubliable vedette de Basic instinct et Total Recall, actuellement peu présente au cinéma, interprète la procureur Diane Franken, rigide et un tantinet bornée, dans une composition assez proche de celle de Kristin-Scott Thomas dans le premier opus. Egalement nouveau dans la saga, Olivier Barthélémy (L’ennemi public numéro 1
face="Cambo,arial,helvetica,sans-serif" size="2"> de Jean-françois Richet, Notre jour viendra de Romain Gavras) interprète Simon Ovronnaz, le grand ami de Largo Winch qui participe à la plupart des aventures de ce dernier. Autre personnage phare de la BD à être introduit, Dwight Cochrane, le conseiller financier de Largo Winch, est interprété par l’allemand Ulrich Tuckur (Amen de Constantin Costa-Gavras, Taking sides-Le cas Furtwangler de Istvàn Szàbo). Complète le casting le défunt Laurent Terzieff, grand acteur de théâtre et de cinéma, vu notamment dans les films de Marcel Carné et de Claude-Autan Lara,
dans le rôle du mystérieux et ambigu Alexandre Jung. Les autres personnages ont tous été inventés pour les besoins du film, y compris celui de l’héroïne birmane et compagne de Largo Winch Malunai.
Précisons à ce propos que le film prend autant de liberté avec la bande dessinée que le premier opus, sans que cela ne nuise à l’intrigue ou à l’action. Du reste, ce n’est pas forcément un mal quand on sait que le personnage de Largo Winch avait certains côtés douteux, coureur de jupons, cavaleur et prêt à des manoeuvres tordues pour vaincre ses ennemis. Autant d’aspects qui sont ici gommés et laissent place à un héro moral, un peu idéaliste mais néanmoins en proie au doute. Le film lui-même remplit parfaitement le cahier des charges du film d’action : courses-poursuite en voiture, bagarres, cascades, humour, sentiments, intrigues internationales et quelques
rebondissements bien placés. Fortement imprégné du cinéma américain actuel, ce second opus des aventures du jeune Winch conserve cependant une patte bien française quant à la présentation des personnages.
De plus, la morale est sauve puisque Largo Winch agit finalement pour faire la lumière sur un massacre auquel il est accusé d’avoir participé, mais aussi pour retrouver la femme qu’il a aimé et aime toujours. Sens de l’éthique et fidélité en amour. Le sens de la famille est également à l’honneur puisque Winch est également amené à se renseigner sur les agissements de son père adoptif, Nerio Winch (assassiné dans le premier film et qui n’apparaît qu’en flash-back durant une courte scène d’ouverture), soupçonné d’avoir
commandité des atrocités en Birmanie.
Francis
Voici trois ans déjà qu’était sorti Largo Winch, premier film (après une série télévisée) adapté de la bande dessinée à succès de Jean Van Hamme. Réalisé par Jérôme Salle (Anthony Zimmer) et mettant en vedette Tomer Sisley (Truands de Frédéric Schoendoerffer) dans le rôle-titre, le film était un des grands événements cinématographiques de l’année. Succès commercial oblige, une suite voit le jour, toujours sous la houlette de Jérôme Salle et avec Tomer Sisley. Devenu désormais un acteur de premier plan à part entière, le nouveau beau gosse du cinéma français est toujours aussi à l’
aise dans le rôle de son personnage, mi-playboy (même si cet aspect ne transparaît pas beaucoup dans le film), mi-aventurier viril, entre James Bond et Jason Bourne. Il a d’ailleurs donné de sa personne à l’occasion des nombreuses cascades du film, étant même blessé à l’occasion de l’une d’elle. Pour lui donner la réplique, Sharon Stone, l’inoubliable vedette de Basic instinct et Total Recall, actuellement peu présente au cinéma, interprète la procureur Diane Franken, rigide et un tantinet bornée, dans une composition assez proche de celle de Kristin-Scott Thomas dans le premier opus. Egalement nouveau dans la saga, Olivier Barthélémy (L’ennemi public numéro 1 face="Cambo,arial,helvetica,sans-serif" size="2"> de Jean-françois Richet, Notre jour viendra de Romain Gavras) interprète Simon Ovronnaz, le grand ami de Largo Winch qui participe à la plupart des aventures de ce dernier. Autre personnage phare de la BD à être introduit, Dwight Cochrane, le conseiller financier de Largo Winch, est interprété par l’allemand Ulrich Tuckur (Amen de Constantin Costa-Gavras, Taking sides-Le cas Furtwangler de Istvàn Szàbo). Complète le casting le défunt Laurent Terzieff, grand acteur de théâtre et de cinéma, vu notamment dans les films de Marcel Carné et de Claude-Autan Lara,
dans le rôle du mystérieux et ambigu Alexandre Jung. Les autres personnages ont tous été inventés pour les besoins du film, y compris celui de l’héroïne birmane et compagne de Largo Winch Malunai.
Précisons à ce propos que le film prend autant de liberté avec la bande dessinée que le premier opus, sans que cela ne nuise à l’intrigue ou à l’action. Du reste, ce n’est pas forcément un mal quand on sait que le personnage de Largo Winch avait certains côtés douteux, coureur de jupons, cavaleur et prêt à des manoeuvres tordues pour vaincre ses ennemis. Autant d’aspects qui sont ici gommés et laissent place à un héro moral, un peu idéaliste mais néanmoins en proie au doute. Le film lui-même remplit parfaitement le cahier des charges du film d’action : courses-poursuite en voiture, bagarres, cascades, humour, sentiments, intrigues internationales et quelques
rebondissements bien placés. Fortement imprégné du cinéma américain actuel, ce second opus des aventures du jeune Winch conserve cependant une patte bien française quant à la présentation des personnages.
De plus, la morale est sauve puisque Largo Winch agit finalement pour faire la lumière sur un massacre auquel il est accusé d’avoir participé, mais aussi pour retrouver la femme qu’il a aimé et aime toujours. Sens de l’éthique et fidélité en amour. Le sens de la famille est également à l’honneur puisque Winch est également amené à se renseigner sur les agissements de son père adoptif, Nerio Winch (assassiné dans le premier film et qui n’apparaît qu’en flash-back durant une courte scène d’ouverture), soupçonné d’avoir
commandité des atrocités en Birmanie.
Francis