Inspiré de la série « Avatar : The last Abender » (2005), Le dernier maître de l'air est le premier épisode d'une série mettant en scène la guerre entre les différentes tribus du feu, de l'air, de l'eau et de la terre. Pour cela M. Night Shyamalan sort le grand jeu : une très grande esthétique de l'image, sublimée par des costumes magnifiques, des paysages grandioses, des décors somptueux, et des effets spéciaux remarquables. La version française manque malgré tout de sincérité, sabotant les scènes comiques de manière éhontée ! Pourtant Le dernier maître de l'air réussira à séduire un large public. Si les jeunes enfants ne comprendront pas les finesses du scénario, les adolescents se délecteront du premier degré, laissant aux adultes le soin d'en décrypter la mythologie et la spiritualité orientale, présentes depuis les arts martiaux jusqu'aux esprits et en passant par la maîtrise des quatre éléments. Les messages retenus par M. Night Shyamalan (d'origine hindouiste et d'éducation catholique) sont édifiants. Le jeune « Avatar » (nom que devait porter le film jusquà ce que James Cameron le précède) a un comportement loyal, courageux et droit. Le sacrifice qui est demandé à ce petit garçon habillé comme un moine bouddhiste (pas de famille au vu des responsabilités qu'il endosse) rappelle le débat récurrent sur le célibat des prêtres catholiques. Alors qu'il s'enfuit dans un premier temps pour échapper à son « destin », il finit par assumer sa mission pour aider à maintenir l'équilibre entre les tribus. La doctrine de la réincarnation, réfutée par l'hylémorphisme d'Aristote, est un élément fondamental du film. Tout n'est envisagé que comme la continuité dans l'éphémérité, tout se transformant. En revanche c'est bien plus de la théorie d'Aristote que se rapproche celle des quatre éléments, puisque les philosophies animistes en envisagent généralement cinq (en y ajoutant le vide, ou l'éther...). Enfin de façon beaucoup plus superficielle, le film raconte l'histoire des peuples asservis par un tyran, qui vont devoir se libérer en s'unissant autour d'un petit groupe de courageux guerriers, comme dans la saga des Star Wars, dont M. Night Shyamalan est un fidèle admirateur. Un excellent divertissement que la mauvaise version française ne parvient pas à gâcher.
Inspiré de la série « Avatar : The last Abender » (2005), Le dernier maître de l'air est le premier épisode d'une série mettant en scène la guerre entre les différentes tribus du feu, de l'air, de l'eau et de la terre. Pour cela M. Night Shyamalan sort le grand jeu : une très grande esthétique de l'image, sublimée par des costumes magnifiques, des paysages grandioses, des décors somptueux, et des effets spéciaux remarquables. La version française manque malgré tout de sincérité, sabotant les scènes comiques de manière éhontée ! Pourtant Le dernier maître de l'air réussira à séduire un large public. Si les jeunes enfants ne comprendront pas les finesses du scénario, les adolescents se délecteront du premier degré, laissant aux adultes le soin d'en décrypter la mythologie et la spiritualité orientale, présentes depuis les arts martiaux jusqu'aux esprits et en passant par la maîtrise des quatre éléments. Les messages retenus par M. Night Shyamalan (d'origine hindouiste et d'éducation catholique) sont édifiants. Le jeune « Avatar » (nom que devait porter le film jusquà ce que James Cameron le précède) a un comportement loyal, courageux et droit. Le sacrifice qui est demandé à ce petit garçon habillé comme un moine bouddhiste (pas de famille au vu des responsabilités qu'il endosse) rappelle le débat récurrent sur le célibat des prêtres catholiques. Alors qu'il s'enfuit dans un premier temps pour échapper à son « destin », il finit par assumer sa mission pour aider à maintenir l'équilibre entre les tribus. La doctrine de la réincarnation, réfutée par l'hylémorphisme d'Aristote, est un élément fondamental du film. Tout n'est envisagé que comme la continuité dans l'éphémérité, tout se transformant. En revanche c'est bien plus de la théorie d'Aristote que se rapproche celle des quatre éléments, puisque les philosophies animistes en envisagent généralement cinq (en y ajoutant le vide, ou l'éther...). Enfin de façon beaucoup plus superficielle, le film raconte l'histoire des peuples asservis par un tyran, qui vont devoir se libérer en s'unissant autour d'un petit groupe de courageux guerriers, comme dans la saga des Star Wars, dont M. Night Shyamalan est un fidèle admirateur. Un excellent divertissement que la mauvaise version française ne parvient pas à gâcher.