Ce film raconte l'histoire d'un triple adultère : trois frères, trois infidèles. Les trois compères sont les trois petits cochons et le grand méchant loup est la tentation de la chair. Mais pour le film ce méchant loup est un mal nécessaire : pour le premier compère son erreur dissipe ses illusions ; pour le second le mariage est considéré comme une erreur et justifie l'acte ; enfin pour le troisième l'adultère (actuel puisque homosexuel), est considéré comme un équilibrant.
En essayant de réfléchir à l'amour, le film tombe complètement à coté de la plaque en confondant amour et passion. La critique sociale cingle un milieu un peu « bourgeois », « un peu catho », comme étant un milieu ou on ne réfléchit pas, et n'hésite pas à faire passer un prêtre pour un débile profond ne se rendant pas compte à quel point il ne sait pas réfléchir aux vrais problèmes de la vie …
Dans une société individualiste ou chacun recherche son petit bonheur il est impossible de trouver un bonheur commun, ce que la réalisation semble ignorer. Il est en effet considéré ici que sans passion le couple ne peut s'épanouir correctement : cela reviendrait à dire qu'un couple ne peut pas durer puisque la passion est éphémère. Hélas ce que le réalisateur ne comprend pas c'est que l'amour subjugue la passion (que l'on peut considérer comme un amour de bas étage), et sa force est de pouvoir continuer à grandir dans un environnement sain tandis que l'autre s'estompe.
Le film est cependant bien réalisé, souvent drôle mais baigne dans une atmosphère érotique et sulfureuse sous des airs légers, et s'arme d'une morale qui continue à creuser après avoir touché le fond.
Ce film raconte l'histoire d'un triple adultère : trois frères, trois infidèles. Les trois compères sont les trois petits cochons et le grand méchant loup est la tentation de la chair. Mais pour le film ce méchant loup est un mal nécessaire : pour le premier compère son erreur dissipe ses illusions ; pour le second le mariage est considéré comme une erreur et justifie l'acte ; enfin pour le troisième l'adultère (actuel puisque homosexuel), est considéré comme un équilibrant.
En essayant de réfléchir à l'amour, le film tombe complètement à coté de la plaque en confondant amour et passion. La critique sociale cingle un milieu un peu « bourgeois », « un peu catho », comme étant un milieu ou on ne réfléchit pas, et n'hésite pas à faire passer un prêtre pour un débile profond ne se rendant pas compte à quel point il ne sait pas réfléchir aux vrais problèmes de la vie …
Dans une société individualiste ou chacun recherche son petit bonheur il est impossible de trouver un bonheur commun, ce que la réalisation semble ignorer. Il est en effet considéré ici que sans passion le couple ne peut s'épanouir correctement : cela reviendrait à dire qu'un couple ne peut pas durer puisque la passion est éphémère. Hélas ce que le réalisateur ne comprend pas c'est que l'amour subjugue la passion (que l'on peut considérer comme un amour de bas étage), et sa force est de pouvoir continuer à grandir dans un environnement sain tandis que l'autre s'estompe.
Le film est cependant bien réalisé, souvent drôle mais baigne dans une atmosphère érotique et sulfureuse sous des airs légers, et s'arme d'une morale qui continue à creuser après avoir touché le fond.