On atteint un tel niveau de perfection avec cette saga, qu’il est délicat de dire du mal de ce dernier volet, La désolation de Smaug. Sur la forme, Peter Jackson nous propose du spectaculaire de haut niveau avec un déluge d’effets spéciaux qui ne sont pas tous d’égale qualité (l’or en fusion, certains visages, les araignées moins travaillées que l’Arachnée du Seigneur des anneaux…). Le casting et le jeu d’acteur sont toujours aussi bons. Orlando Bloom a par exemple bien mûri son Legolas. La musique D’Howard Shore est fidèle à elle-même mais manque de créativité par rapport aux autres opus. Dans le premier Hobbit, on percevait plus clairement le thème du chant nostalgique des nains. Sur le fond, le scénario, avec le secours de Guillermo del Toro, risque de décevoir les puristes. Certes toutes les adaptations impliquent des sacrifices mais l’esprit doit demeurer. Outre les inventions de personnages et de situations (l’invraisemblable romance entre l’Elfe Tauriel et le nain Kili), le style du récit appartient davantage à l’épopée survoltée hollywoodienne qu’au conte de Tolkien. Heureusement les thèmes principaux demeurent. Le succès de la quête périlleuse des nains repose sur leur courage et l’habileté du hobbit Bilbon. C’est David contre Goliath, l’héroïsme du faible contre le despotisme du fort. Bien que Tolkien se soit défendu de tout symbolisme contrairement à son ami Lewis, Smaug représente la cupidité féroce qui possède pour un plaisir stérile, tandis que les nains cherchent leur honneur, leur terre, leur identité. Les cinéastes parviennent alors à montrer le combat intérieur de Thorin engagé dans un combat qu’il doit absolument gagner sans compromettre son intégrité et céder au pragmatisme.
On atteint un tel niveau de perfection avec cette saga, qu’il est délicat de dire du mal de ce dernier volet, La désolation de Smaug. Sur la forme, Peter Jackson nous propose du spectaculaire de haut niveau avec un déluge d’effets spéciaux qui ne sont pas tous d’égale qualité (l’or en fusion, certains visages, les araignées moins travaillées que l’Arachnée du Seigneur des anneaux…). Le casting et le jeu d’acteur sont toujours aussi bons. Orlando Bloom a par exemple bien mûri son Legolas. La musique D’Howard Shore est fidèle à elle-même mais manque de créativité par rapport aux autres opus. Dans le premier Hobbit, on percevait plus clairement le thème du chant nostalgique des nains. Sur le fond, le scénario, avec le secours de Guillermo del Toro, risque de décevoir les puristes. Certes toutes les adaptations impliquent des sacrifices mais l’esprit doit demeurer. Outre les inventions de personnages et de situations (l’invraisemblable romance entre l’Elfe Tauriel et le nain Kili), le style du récit appartient davantage à l’épopée survoltée hollywoodienne qu’au conte de Tolkien. Heureusement les thèmes principaux demeurent. Le succès de la quête périlleuse des nains repose sur leur courage et l’habileté du hobbit Bilbon. C’est David contre Goliath, l’héroïsme du faible contre le despotisme du fort. Bien que Tolkien se soit défendu de tout symbolisme contrairement à son ami Lewis, Smaug représente la cupidité féroce qui possède pour un plaisir stérile, tandis que les nains cherchent leur honneur, leur terre, leur identité. Les cinéastes parviennent alors à montrer le combat intérieur de Thorin engagé dans un combat qu’il doit absolument gagner sans compromettre son intégrité et céder au pragmatisme.