Le Hobbit ne nous a pas déçus.
D'abord, la Terre du Milieu de Peter Jackson n'a rien perdu de sa richesse esthétique ni de sa fidélité à Tolkien. Elle s'est mouillée de la touche enfantine caractéristique du livre, sans en atteindre cependant la fraîcheur. On rêverait d'un nouveau style, plus sobre et épuré, qui rendrait mieux l'atmosphère de conte des livres : des tons moins violents, des gobelins moins gluants, des costumes et des décors plus simples. Mais bon...
Malgré cela, elle a mûri, et cela de deux manières. D'abord, des personnages bien plus puissants que dans la précédente trilogie, dont c'était le point faible. Les caractères sont cohérents, crédibles et bien dessinés. Martin Freeman est bluffant : le hobbit rêvé ! Le jeu de Gandalf a pris des couleurs, et Thorin respire vraiment une fierté et une noblesse qui manquaient à Aragorn et cie. Gollum est de plus en plus vrai, et les seconds rôles sont délectables.
Ensuite, après avoir (à contre-cœur) haché menu les 3000 pages du Seigneur des Anneaux, les scénaristes ont visiblement décidé de se faire plaisir en suivant de très près le rythme du petit bouquin : les scènes se laissent déguster, et tout le livre y est.
Enfin, le contenu spirituel le plus profond de l'œuvre de Tolkien est encore une fois mis à l'honneur. D'une manière générale, c'est l' optimisme invincible de l'Espérance : le bien est d'avance vainqueur du mal. Ici, c'est la toute-puissance des faibles qui est placée en tête et très fortement soulignée, explicitée même par Gandalf. Et on retrouve bien sûr la générosité, l'aventure du sacrifice et le détachement du hobbit pantouflard…qui se décide finalement à quitter son « trou » idyllique.
Le Hobbit ne nous a pas déçus.
D'abord, la Terre du Milieu de Peter Jackson n'a rien perdu de sa richesse esthétique ni de sa fidélité à Tolkien. Elle s'est mouillée de la touche enfantine caractéristique du livre, sans en atteindre cependant la fraîcheur. On rêverait d'un nouveau style, plus sobre et épuré, qui rendrait mieux l'atmosphère de conte des livres : des tons moins violents, des gobelins moins gluants, des costumes et des décors plus simples. Mais bon...
Malgré cela, elle a mûri, et cela de deux manières. D'abord, des personnages bien plus puissants que dans la précédente trilogie, dont c'était le point faible. Les caractères sont cohérents, crédibles et bien dessinés. Martin Freeman est bluffant : le hobbit rêvé ! Le jeu de Gandalf a pris des couleurs, et Thorin respire vraiment une fierté et une noblesse qui manquaient à Aragorn et cie. Gollum est de plus en plus vrai, et les seconds rôles sont délectables.
Ensuite, après avoir (à contre-cœur) haché menu les 3000 pages du Seigneur des Anneaux, les scénaristes ont visiblement décidé de se faire plaisir en suivant de très près le rythme du petit bouquin : les scènes se laissent déguster, et tout le livre y est.
Enfin, le contenu spirituel le plus profond de l'œuvre de Tolkien est encore une fois mis à l'honneur. D'une manière générale, c'est l' optimisme invincible de l'Espérance : le bien est d'avance vainqueur du mal. Ici, c'est la toute-puissance des faibles qui est placée en tête et très fortement soulignée, explicitée même par Gandalf. Et on retrouve bien sûr la générosité, l'aventure du sacrifice et le détachement du hobbit pantouflard…qui se décide finalement à quitter son « trou » idyllique.