Au fond d'une vaste forêt, un père enferme son fils dans son chagrin. En ne faisant pas son deuil, son amour pour son fils est dénaturé, car il se laisse aveugler par le dégoût du monde civilisé. Mais son fils, découvrant cet univers par accident, comprend que le bonheur est là. L’homme n’est-il pas en effet un animal sociable ? Ce conte nous le rappelle maintes fois, sans oublier de montrer par quelques traits d’humour que notre monde a aussi ses dysfonctionnements. Est-il devenu plus barbare que l'état sauvage lui-même ? Pas assez visiblement : à la ville, les jours heureux et les tragédies dont les corneilles se font les messagères, se succèdent sans cesse, tandis qu'à la forêt, il n'y a rien, rien que la solitude. C'est à peu près le même dilemme que narraient d’une toute autre façon The Village, ou même Into the Wild. Le Jour des Corneilles rappelle la valeur du bon sens à travers les prises de décisions naturelles des enfants, qui apportent les réponses les plus saines face aux nœuds de vipère que l’âge et la douleur forment parfois.
Ce film, adapté d’un roman adressé aux adultes, pare cette substantifique moelle d’une beauté graphique déconcertante. Si les dessins véritablement animés pourront décevoir, la représentation de la nature est une vraie succession de tableaux qui rappellent à coup sûr l'impressionnisme. Une œuvre artistique, une vraie, qui vient toquer à la cour des grands classiques de Walt Disney.
Au fond d'une vaste forêt, un père enferme son fils dans son chagrin. En ne faisant pas son deuil, son amour pour son fils est dénaturé, car il se laisse aveugler par le dégoût du monde civilisé. Mais son fils, découvrant cet univers par accident, comprend que le bonheur est là. L’homme n’est-il pas en effet un animal sociable ? Ce conte nous le rappelle maintes fois, sans oublier de montrer par quelques traits d’humour que notre monde a aussi ses dysfonctionnements. Est-il devenu plus barbare que l'état sauvage lui-même ? Pas assez visiblement : à la ville, les jours heureux et les tragédies dont les corneilles se font les messagères, se succèdent sans cesse, tandis qu'à la forêt, il n'y a rien, rien que la solitude. C'est à peu près le même dilemme que narraient d’une toute autre façon The Village, ou même Into the Wild. Le Jour des Corneilles rappelle la valeur du bon sens à travers les prises de décisions naturelles des enfants, qui apportent les réponses les plus saines face aux nœuds de vipère que l’âge et la douleur forment parfois.
Ce film, adapté d’un roman adressé aux adultes, pare cette substantifique moelle d’une beauté graphique déconcertante. Si les dessins véritablement animés pourront décevoir, la représentation de la nature est une vraie succession de tableaux qui rappellent à coup sûr l'impressionnisme. Une œuvre artistique, une vraie, qui vient toquer à la cour des grands classiques de Walt Disney.