Après The Ghost Writer (2010), Roman Polanski rempile avec une histoire d'écrivain en quête d'inspiration. Cette fois il s'agit de Delphine (Emmanuelle Seigner), tourmentée dans sa vie privée et incapable de se mettre à écrire. Le syndrome de la page blanche la guette lorsque se présente à elle une jeune femme intriguante (Eva Green), qui prend très vite les traits de la femme qu'elle aurait voulu être et occupe dans sa vie une place de plus en plus intrusive.
Ce retour de Polanski derrière la caméra après plusieurs années de pause se présente comme une copie toute propre et un thriller psychologique captivant. Malheureusement l'image est tellement propre que le scénario en devient transparent et l'on devine assez rapidement ce qu'il se passe dans la tête de la pauvre Delphine. Les acteurs ont dû jouer sans répétition pour dépêcher la sortie de ce film à Cannes. Du coup, les actrices ne semblent pas toujours sur la même longueur d'onde.
A l'oeuvre pour une rare prestation dans un film français, Eva Green reste dans son registre habituel de femme fatale engoncée dans son jeu trop prévisible. Le petit numéro d'introspection de Delphine révèle trop rapidement l'identité de cette femme inconnue, si bien que le suspense espéré s'essoufle, autant que la véracité de cette histoire vraie. Au final, un joli cadre, à ranger sur l'étagère des films décevants.
Après The Ghost Writer (2010), Roman Polanski rempile avec une histoire d'écrivain en quête d'inspiration. Cette fois il s'agit de Delphine (Emmanuelle Seigner), tourmentée dans sa vie privée et incapable de se mettre à écrire. Le syndrome de la page blanche la guette lorsque se présente à elle une jeune femme intriguante (Eva Green), qui prend très vite les traits de la femme qu'elle aurait voulu être et occupe dans sa vie une place de plus en plus intrusive.
Ce retour de Polanski derrière la caméra après plusieurs années de pause se présente comme une copie toute propre et un thriller psychologique captivant. Malheureusement l'image est tellement propre que le scénario en devient transparent et l'on devine assez rapidement ce qu'il se passe dans la tête de la pauvre Delphine. Les acteurs ont dû jouer sans répétition pour dépêcher la sortie de ce film à Cannes. Du coup, les actrices ne semblent pas toujours sur la même longueur d'onde.
A l'oeuvre pour une rare prestation dans un film français, Eva Green reste dans son registre habituel de femme fatale engoncée dans son jeu trop prévisible. Le petit numéro d'introspection de Delphine révèle trop rapidement l'identité de cette femme inconnue, si bien que le suspense espéré s'essoufle, autant que la véracité de cette histoire vraie. Au final, un joli cadre, à ranger sur l'étagère des films décevants.