Après Taken (2008) et Sans identité (2011), voici à nouveau Liam Neeson dans un film de genre. Cette adaptation de la nouvelle Ghost walker (de Ian Mackenzie Jeffers) se situe en effet dans la lignée des films d’agression animalier et les survivals. Le réalisateur en charge est Joe Carnahan, qui avait déjà dirigé l'acteur avec L’
agence tout risque (2010). L’équipe est allé tourner dans des conditions réelles au Canada et non en studio et, grande originalité en cette ère du tout numérique, les loups du film sont des marionnettes animatroniques et de vrais animaux. Le parti pris du réalisme est accompli. Qu’il s’agisse du crash de l’avion à l’origine de l’histoire, des attaques des loups ou tout simplement de la progression du groupe de survivants, tout est bien rendu. Liam Neeson est aussi à l’aise dans les films de genre que dans les drames.
Le film
livre également une réflexion intéressante sur l’ambivalence de la nature humaine et la capacité de réadaptation à la nature sauvage d’être humains civilisés. Toutes les réactions humaines possibles sont abordées avec tact mais, parmi les aspects négatifs du film, on trouve cliché consistant à consacrer un maximum de personnalité au héros au détriment des autres personnages, qui paraissent ne servir que de chair à pâté pour les loups. De plus, ces personnages sont tous très simplistes : on a droit au père aimant, au lâche, au sociopathe…
Enfin Liam Neeson campe un athée convaincu, qui se pose néanmoins la question de Dieu de façon récurrente et l'invoque malgré lui dans les
difficultés.
Après Taken (2008) et Sans identité (2011), voici à nouveau Liam Neeson dans un film de genre. Cette adaptation de la nouvelle Ghost walker (de Ian Mackenzie Jeffers) se situe en effet dans la lignée des films d’agression animalier et les survivals. Le réalisateur en charge est Joe Carnahan, qui avait déjà dirigé l'acteur avec L’ agence tout risque (2010). L’équipe est allé tourner dans des conditions réelles au Canada et non en studio et, grande originalité en cette ère du tout numérique, les loups du film sont des marionnettes animatroniques et de vrais animaux. Le parti pris du réalisme est accompli. Qu’il s’agisse du crash de l’avion à l’origine de l’histoire, des attaques des loups ou tout simplement de la progression du groupe de survivants, tout est bien rendu. Liam Neeson est aussi à l’aise dans les films de genre que dans les drames.
Le film livre également une réflexion intéressante sur l’ambivalence de la nature humaine et la capacité de réadaptation à la nature sauvage d’être humains civilisés. Toutes les réactions humaines possibles sont abordées avec tact mais, parmi les aspects négatifs du film, on trouve cliché consistant à consacrer un maximum de personnalité au héros au détriment des autres personnages, qui paraissent ne servir que de chair à pâté pour les loups. De plus, ces personnages sont tous très simplistes : on a droit au père aimant, au lâche, au sociopathe…
Enfin Liam Neeson campe un athée convaincu, qui se pose néanmoins la question de Dieu de façon récurrente et l'invoque malgré lui dans les difficultés.