Dans la lignée du premier volet, Deadpool 2 continue de "nettoyer la chronologie" des blockbusters en revisitant le genre d'une manière auto-critique et transgressive. Cet angle d'attaque lui permet de faire voler en éclat les règles communes à la plupart des oeuvres pop voulant satisfaire le plus grand nombre en choquant le moins de sensibilités possible. En fait, Deadpool s'autorise à peu près tout ce qui est tabou dans le genre : questionner la figure du héros en tant que mâle puissant ; distiller de la parité homme/femme au sein des super-héros ; attribuer des superpourvoirs à un adolescent victime de grossophobie ; suggérer des actes de pédophilie auprès d'un public de comics ; évoquer un amour passionnel dans un langage cru inadapté là encore au public de destination ; ou encore railler les effets d'accélération ou de ralentis propres aux blockbusters, et parler ouvertement de la rivalité entre les maisons d'édition Marvel et Disney Comics ou de la stratégie de communication du film...
Feu d'artifice permanent d'explosions, de têtes brûlées, d'allusions en mitraille à l'actualité hollywoodienne, au comics mais aussi à des films d'action, épiques voire érotiques comme Basic Instinct (Paul Verhoeven, 1992), Deadpool est un peu le Hot Shots (Jim Abrahams, 1991) du genre blockbuster. Le scénario, vêtu d'une mise en scène assez spectaculaire, ne se limite pourtant pas à une simple série de sketches. Au détour de superpouvoirs pas toujours au rendez-vous, il ambitionne une réflexion plutôt inattendue sur la mort et la vie spirituelle dans l'au-delà, mais simplement pour donner une chance supplémentaire au héros de continuer ses aventures... et montrer à celui qui ne l'aurait pas compris que, décidément, ce Deadpool se permet à peu près tout.
Quel bazar laissé derrière lui par cet anti-héros passant pour un stagiaire des X-Men !
Dans la lignée du premier volet, Deadpool 2 continue de "nettoyer la chronologie" des blockbusters en revisitant le genre d'une manière auto-critique et transgressive. Cet angle d'attaque lui permet de faire voler en éclat les règles communes à la plupart des oeuvres pop voulant satisfaire le plus grand nombre en choquant le moins de sensibilités possible. En fait, Deadpool s'autorise à peu près tout ce qui est tabou dans le genre : questionner la figure du héros en tant que mâle puissant ; distiller de la parité homme/femme au sein des super-héros ; attribuer des superpourvoirs à un adolescent victime de grossophobie ; suggérer des actes de pédophilie auprès d'un public de comics ; évoquer un amour passionnel dans un langage cru inadapté là encore au public de destination ; ou encore railler les effets d'accélération ou de ralentis propres aux blockbusters, et parler ouvertement de la rivalité entre les maisons d'édition Marvel et Disney Comics ou de la stratégie de communication du film...
Feu d'artifice permanent d'explosions, de têtes brûlées, d'allusions en mitraille à l'actualité hollywoodienne, au comics mais aussi à des films d'action, épiques voire érotiques comme Basic Instinct (Paul Verhoeven, 1992), Deadpool est un peu le Hot Shots (Jim Abrahams, 1991) du genre blockbuster. Le scénario, vêtu d'une mise en scène assez spectaculaire, ne se limite pourtant pas à une simple série de sketches. Au détour de superpouvoirs pas toujours au rendez-vous, il ambitionne une réflexion plutôt inattendue sur la mort et la vie spirituelle dans l'au-delà, mais simplement pour donner une chance supplémentaire au héros de continuer ses aventures... et montrer à celui qui ne l'aurait pas compris que, décidément, ce Deadpool se permet à peu près tout.
Quel bazar laissé derrière lui par cet anti-héros passant pour un stagiaire des X-Men !