Après Les Tuche, ce nouvel opus d'Olivier Barroux (le compère de Kad Mérad) utilise les mêmes ressorts comiques que son grand-frère : le contraste entre une famille de bouseux somme toute attachante et une élite riche et cultivée.

Comme auparavant, le film jette le bébé avec l'eau du bain. Les riches sont d'odieux capitalistes sans foi ni loi (imaginez ! Ils ne veulent pas donner d'argent au sacro-saint Greenpeace ! ).

La vie des Tuche est démesurée (le père Tuche se fait faire un fast-food rien que pour lui) mais le film défend une courageuse morale toute bidon : la famille.
Pour la préserver, tous les moyens sont bons. Même la malhonnêteté, puisque les parents joueront le jeu de leur menteur de fils en se faisant passer pour ce qu'ils ne sont pas.
Chose positive : la mère Tuche n'acceptera pas de tromper son mari devenu absent, quoique ce soit à un cheveu puisqu'elle part avec son soupirant avant de se raviser.
Pour bien enfoncer le clou du politiquement correct, le film célèbre l'union homosexuelle du fils avec son jardinier. C'est si beau l'amour, la famille et tout ça...

Pour le reste le film est bien construit, assez drôle et divertissant.