Les voyages dans le temps semblent décidément une source d’inspiration inépuisable pour les réalisateurs américains. Après Retour vers le futur de Robert Zemeckis et L’armée des douze singes de Terry Gilliam, voici une nouvelle variation qui mélange aussi le thriller à suspens, se rapprochant ainsi du récent Source code de Duncan Jones. Le réalisateur Rian Johnson, déjà auteur de Brick (2006) et d' Une arnaque presque parfaite (2009) retrouve ici son acteur fétiche Joseph Gordon-Levitt (The dark knight returns) dans le rôle du héros, le fameux looper du titre. Malgré les éloges dont il fit l’objet, ce dernier ne s’avère pas très convaincant, conservant un jeu très monolithique. Heureusement, le reste du casting est à la hauteur, les vétérans Bruce Willis (star de la série Die hard) en alter ego vieillissant du héros, Jeff Daniels (Arachnophobia, Dumb and dumber) qui change singulièrement de registre en chef de gang impitoyable, ou encore la débutante Emily Blunt (L’agence, Des saumons dans le d& eacute;sert) en mère courage célibataire. Le film se déroule majoritairement dans la campagne, ce qui constitue une nette originalité par rapport au cadre urbain qui entoure la grande majorité des films de SF futuristes. Le scénario bien ficelé dose correctement le suspens, les sentiments et l’humour, exploitant efficacement son contexte d’inter-temporalité. On y notera quand même un emprunt (ou un hommage ?) à la thématique des films Terminator. Un bon film donc. Reste l’idée d’avoir comme héros un tueur de sang-froid, drogué jusqu’à l’os et qui n’hésite pas à vendre son meilleur ami pour de l’argent, même s’il se rachète par la suite une conduite en protégeant une mère célibataire et son enfant.
Les voyages dans le temps semblent décidément une source d’inspiration inépuisable pour les réalisateurs américains. Après Retour vers le futur de Robert Zemeckis et L’armée des douze singes de Terry Gilliam, voici une nouvelle variation qui mélange aussi le thriller à suspens, se rapprochant ainsi du récent Source code de Duncan Jones. Le réalisateur Rian Johnson, déjà auteur de Brick (2006) et d' Une arnaque presque parfaite (2009) retrouve ici son acteur fétiche Joseph Gordon-Levitt (The dark knight returns) dans le rôle du héros, le fameux looper du titre. Malgré les éloges dont il fit l’objet, ce dernier ne s’avère pas très convaincant, conservant un jeu très monolithique. Heureusement, le reste du casting est à la hauteur, les vétérans Bruce Willis (star de la série Die hard) en alter ego vieillissant du héros, Jeff Daniels (Arachnophobia, Dumb and dumber) qui change singulièrement de registre en chef de gang impitoyable, ou encore la débutante Emily Blunt (L’agence, Des saumons dans le d& eacute;sert) en mère courage célibataire. Le film se déroule majoritairement dans la campagne, ce qui constitue une nette originalité par rapport au cadre urbain qui entoure la grande majorité des films de SF futuristes. Le scénario bien ficelé dose correctement le suspens, les sentiments et l’humour, exploitant efficacement son contexte d’inter-temporalité. On y notera quand même un emprunt (ou un hommage ?) à la thématique des films Terminator. Un bon film donc. Reste l’idée d’avoir comme héros un tueur de sang-froid, drogué jusqu’à l’os et qui n’hésite pas à vendre son meilleur ami pour de l’argent, même s’il se rachète par la suite une conduite en protégeant une mère célibataire et son enfant.