Orson Wells, Kurosawa, Polanski ! Ces grands noms du cinéma ont déjà adapté le chef d’œuvre de Shakespeare à l’heure où Jim Kurzel lance son projet. Adapter Macbeth au cinéma c’est se confronter inexorablement à une liste d’incompréhensions et d’attentes du spectateur. Qui jouera LA Lady Macbeth ? Quel ton ? Quelle ambiance ? Quelle image ? Quelle époque ? Autant de défis relevés, ou balayés d’un revers de main par le réalisateur.
Lady Macbeth en est un parfait exemple. Marion Cotillard accompli sa meilleure performance depuis bien longtemps, mais le parti pris évident du réalisateur de se concentrer davantage sur Macbeth lui-même la prive du potentiel rôle de sa vie. L’actrice est bouleversante et géniale, à tel point que l’on regrette de ne pas la voire plus mise en valeur par la mise en scène. Michael Fassbender réussi son rendez-vous avec Shakespeare en livrant un jeu plus en finesse, sans les ornements grandiloquents de la folie auxquels le cinéma nous a trop habitués ces derniers temps.
Au fond, il n’y a pas grand chose à reprocher à cette adaptation de Shakespeare, si ce n’est l’attitude du réalisateur qui pêche trop souvent par excès. Le choix d’une mise en scène fantastique et gothique n’est pas critiquable en soi – d’autant qu’elle est superbe et envoûtante, mais elle étouffe souvent le cœur du film : un texte et des acteurs. Il semblerait en fait que Jim Kurzel, en manque de confiance en son travail, ait été trop lourd.
La descente aux enfers du couple Macbeth est mise en scène et interprétée avec beaucoup de talent ; c’est l’occasion de se repencher aujourd’hui sur le miroir – certes sombre – que Shakespeare nous tend et de le laisser opérer en nous sa catharsis. Laissons-nous laver de notre ambition, de notre dévoiement et de nos perversions conjointes dans ce film au goût de cendre et à l’odeur de sang.
Orson Wells, Kurosawa, Polanski ! Ces grands noms du cinéma ont déjà adapté le chef d’œuvre de Shakespeare à l’heure où Jim Kurzel lance son projet. Adapter Macbeth au cinéma c’est se confronter inexorablement à une liste d’incompréhensions et d’attentes du spectateur. Qui jouera LA Lady Macbeth ? Quel ton ? Quelle ambiance ? Quelle image ? Quelle époque ? Autant de défis relevés, ou balayés d’un revers de main par le réalisateur.
Lady Macbeth en est un parfait exemple. Marion Cotillard accompli sa meilleure performance depuis bien longtemps, mais le parti pris évident du réalisateur de se concentrer davantage sur Macbeth lui-même la prive du potentiel rôle de sa vie. L’actrice est bouleversante et géniale, à tel point que l’on regrette de ne pas la voire plus mise en valeur par la mise en scène. Michael Fassbender réussi son rendez-vous avec Shakespeare en livrant un jeu plus en finesse, sans les ornements grandiloquents de la folie auxquels le cinéma nous a trop habitués ces derniers temps.
Au fond, il n’y a pas grand chose à reprocher à cette adaptation de Shakespeare, si ce n’est l’attitude du réalisateur qui pêche trop souvent par excès. Le choix d’une mise en scène fantastique et gothique n’est pas critiquable en soi – d’autant qu’elle est superbe et envoûtante, mais elle étouffe souvent le cœur du film : un texte et des acteurs. Il semblerait en fait que Jim Kurzel, en manque de confiance en son travail, ait été trop lourd.
La descente aux enfers du couple Macbeth est mise en scène et interprétée avec beaucoup de talent ; c’est l’occasion de se repencher aujourd’hui sur le miroir – certes sombre – que Shakespeare nous tend et de le laisser opérer en nous sa catharsis. Laissons-nous laver de notre ambition, de notre dévoiement et de nos perversions conjointes dans ce film au goût de cendre et à l’odeur de sang.