Troisième film de Valérie Donzelli après La guerre est déclarée et La reine des pommes. La nouvelle réalisatrice en vogue s’inspire d’une partie de sa vie personnelle pour illustrer cette étrange histoire d’amour entre une directrice d’& eacute;cole de danse distinguée et d’âge mûr et un jeune miroitier désabusé. Un sujet pas vraiment des plus passionnants et qui est traité de manière, eh bien ... banale. En fait, le film est parfaitement caractéristique du cinéma d’auteur français actuel. Il y a beaucoup de psychologie, de disputes, de sentiments, un certain désabusement, des atermoiements, peu d’aventure et d’enjeux importants. Du coup, il est impossible de dire s’il est bon ou mauvais : il est simplement dans le moule. Si on ne s’ennuie pas complètement grâce au rythme, à une bonne bande-son et à l’abattage des acteurs (surtout Valérie Lemercier), il est cependant difficile d’être passionné sans être fan du genre. L’humour y est le plus souvent téléphoné et mal exploité. Quant à l’histoire d’amour, sous des circonstances originales, elle s’avère assez banale et, surtout, désabusée à l’instar de l’ensemble des personnages du film. Alors que ce dernier se veut léger, il inspire surtout le pessimisme et la tristesse. La comparaison provinciaux-urbains est assez caricaturale et peu exploitée. Reste les relations avec la famille, assez importantes et valorisées dans le film. Pour le reste, c’est du vu, revu et oubliable.
Troisième film de Valérie Donzelli après La guerre est déclarée et La reine des pommes. La nouvelle réalisatrice en vogue s’inspire d’une partie de sa vie personnelle pour illustrer cette étrange histoire d’amour entre une directrice d’& eacute;cole de danse distinguée et d’âge mûr et un jeune miroitier désabusé. Un sujet pas vraiment des plus passionnants et qui est traité de manière, eh bien ... banale. En fait, le film est parfaitement caractéristique du cinéma d’auteur français actuel. Il y a beaucoup de psychologie, de disputes, de sentiments, un certain désabusement, des atermoiements, peu d’aventure et d’enjeux importants. Du coup, il est impossible de dire s’il est bon ou mauvais : il est simplement dans le moule. Si on ne s’ennuie pas complètement grâce au rythme, à une bonne bande-son et à l’abattage des acteurs (surtout Valérie Lemercier), il est cependant difficile d’être passionné sans être fan du genre. L’humour y est le plus souvent téléphoné et mal exploité. Quant à l’histoire d’amour, sous des circonstances originales, elle s’avère assez banale et, surtout, désabusée à l’instar de l’ensemble des personnages du film. Alors que ce dernier se veut léger, il inspire surtout le pessimisme et la tristesse. La comparaison provinciaux-urbains est assez caricaturale et peu exploitée. Reste les relations avec la famille, assez importantes et valorisées dans le film. Pour le reste, c’est du vu, revu et oubliable.