A gauche toute ! Ce dernier film d'Éric Besnard (300 kilos d'or pur, 2009), réalisateur ordinairement très occupé à dénoncer les puissances de l'argent, s'attaque directement au problème des sans-papiers au travers d'une famille attachante, même avec Josiane Balasko.
Les problèmes que vivent Olga, Jacques (Gérard Jugnot) et leur fils Maxime (Clovis Cornillac) sont assez ordinaires aujourd'hui : divorce, maladie, vieillesse...
Sur le thème du divorce, la question posée est celle du pardon. La femme adultère veut reconstruire son couple, et le mari doit apprendre à surmonter l'épreuve.
Sur celui de la maladie et de la vieillesse, Jacques prend ses pilules et s'éclate avec son ami Jean (Pierre Richard), en attendant la mort. On retrouve un peu cette futilité qui caractérisait le récent Et si on vivait tous ensemble ?, de Stéphane Robelin, futilité qui se justifie dans l'optique où la mort est LA fin.
Reste la question, traitée de façon souvent poignante, des sans-papiers. La mère et son fils, d'origine africaine, sont évidemment exemplaires. Madame nettoie « nos » gymnases depuis 9 ans. Elle est gentille et charmante, travailleuse, idéale. Son fils est adorable, avec son innocence touchante et ses blessures profondes. En face, l'État français est essentiellement représenté au travers de deux gendarmes qui « traquent » le petit afin de l'expulser avec sa mère. Au milieu : notre bonne et très vulgaire Josiane, qui fait partie d'un « réseau » qui « exfiltre » les sans-papiers afin qu'ils échappent à L'État. Bref : si vous êtes contre la ré gularisation des sans-papiers, vous êtes nazis, c'est aussi simple que ça.
De la grande caricature au service d'une petite comédie.
A gauche toute ! Ce dernier film d'Éric Besnard (300 kilos d'or pur, 2009), réalisateur ordinairement très occupé à dénoncer les puissances de l'argent, s'attaque directement au problème des sans-papiers au travers d'une famille attachante, même avec Josiane Balasko.
Les problèmes que vivent Olga, Jacques (Gérard Jugnot) et leur fils Maxime (Clovis Cornillac) sont assez ordinaires aujourd'hui : divorce, maladie, vieillesse...
Sur le thème du divorce, la question posée est celle du pardon. La femme adultère veut reconstruire son couple, et le mari doit apprendre à surmonter l'épreuve.
Sur celui de la maladie et de la vieillesse, Jacques prend ses pilules et s'éclate avec son ami Jean (Pierre Richard), en attendant la mort. On retrouve un peu cette futilité qui caractérisait le récent Et si on vivait tous ensemble ?, de Stéphane Robelin, futilité qui se justifie dans l'optique où la mort est LA fin.
Reste la question, traitée de façon souvent poignante, des sans-papiers. La mère et son fils, d'origine africaine, sont évidemment exemplaires. Madame nettoie « nos » gymnases depuis 9 ans. Elle est gentille et charmante, travailleuse, idéale. Son fils est adorable, avec son innocence touchante et ses blessures profondes. En face, l'État français est essentiellement représenté au travers de deux gendarmes qui « traquent » le petit afin de l'expulser avec sa mère. Au milieu : notre bonne et très vulgaire Josiane, qui fait partie d'un « réseau » qui « exfiltre » les sans-papiers afin qu'ils échappent à L'État. Bref : si vous êtes contre la ré gularisation des sans-papiers, vous êtes nazis, c'est aussi simple que ça.
De la grande caricature au service d'une petite comédie.