Deux parents irresponsables, encore bien jeunes dans leur tête, et des gamins soucieux d’être des adultes à douze ans… Le portrait de la famille contemporaine est magnifique, théâtral, et délicieusement caustique. Le fossé intergénérationnel est creusé sans cesse par les portables d’un côté, et l’égoïsme parental de l’autre. Les enfants sont ingrats, rien de nouveau, mais papa et maman se comportent comme s’ils n’avaient pas voulu les avoir… Le film vise juste.
Les parents divorcent donc, et contrairement à ce qu’on pourrait croire, veulent tout, sauf les gosses !
Pour justifier ce postulat sur lequel tout le film repose, l’histoire présente un père et une mère prêts à briser leurs enfants pour s’en faire détester. Des parents donc bien peu aimants de leur progéniture, jusqu’à un degré inquiétant, qui fait rire jaune... Certains coups bas, vulgaires et surtout antipathiques au possible, au sens originel du terme, font tache (un père qui emmène sa fille dans un club de « danseuses »…). Les autres, en revanche, rappellent les meilleures comédies familiales françaises. Bref, on a deux superbes contre-exemples de bons parents, mais les comédies sont souvent faites pour rire des défauts, de Molière jusqu’ici !
Il faut dire qu’à la baguette, les producteurs ont misé sur les bons numéros : un jeune réalisateur sur son premier long métrage, qui livre une copie impeccable (pas une seconde d’ennui), et surtout, un casting drôle comme tout, Laurent Lafitte en tête, plus tête à claques que jamais, à qui l’attendrissante Marina Foïs donne la (bonne) réplique.
Les dialogues sont très bons, et on sent quelques impros. Seuls pèchent ces quelques coups bas, qui éloigneront définitivement les gosses de ce film... Une comédie cependant réussie, qui certes, manque de rebondissements, mais fait rire de bout en bout.
Deux parents irresponsables, encore bien jeunes dans leur tête, et des gamins soucieux d’être des adultes à douze ans… Le portrait de la famille contemporaine est magnifique, théâtral, et délicieusement caustique. Le fossé intergénérationnel est creusé sans cesse par les portables d’un côté, et l’égoïsme parental de l’autre. Les enfants sont ingrats, rien de nouveau, mais papa et maman se comportent comme s’ils n’avaient pas voulu les avoir… Le film vise juste.
Les parents divorcent donc, et contrairement à ce qu’on pourrait croire, veulent tout, sauf les gosses !
Pour justifier ce postulat sur lequel tout le film repose, l’histoire présente un père et une mère prêts à briser leurs enfants pour s’en faire détester. Des parents donc bien peu aimants de leur progéniture, jusqu’à un degré inquiétant, qui fait rire jaune... Certains coups bas, vulgaires et surtout antipathiques au possible, au sens originel du terme, font tache (un père qui emmène sa fille dans un club de « danseuses »…). Les autres, en revanche, rappellent les meilleures comédies familiales françaises. Bref, on a deux superbes contre-exemples de bons parents, mais les comédies sont souvent faites pour rire des défauts, de Molière jusqu’ici !
Il faut dire qu’à la baguette, les producteurs ont misé sur les bons numéros : un jeune réalisateur sur son premier long métrage, qui livre une copie impeccable (pas une seconde d’ennui), et surtout, un casting drôle comme tout, Laurent Lafitte en tête, plus tête à claques que jamais, à qui l’attendrissante Marina Foïs donne la (bonne) réplique.
Les dialogues sont très bons, et on sent quelques impros. Seuls pèchent ces quelques coups bas, qui éloigneront définitivement les gosses de ce film... Une comédie cependant réussie, qui certes, manque de rebondissements, mais fait rire de bout en bout.