Pablo Escobar n'a pas fini de faire débiter des mètres de pellicule (oui je sais, on est au numérique !).
À la suite des multiples séries télévisées et films hollywoodiens sur le sujet (dont le fameux Pablo Escobar d'Antoine Fuqua), c'est donc au tour d'Andrea Di Stefano, pour son premier film, de s'attaquer au morceau.
D'emblée, disons-le, il faut se familiariser avec les multiples flashforwards et flashbacks du film. Pas toujours facile… Le reste de la réalisation est plutôt sobre et sans génie particulier.
Benicio Del Toro, quant à lui de moins en moins ressemblant à Brad Pitt, est excellent. Sa prestance, son regard ténébreux, son apparente amabilité sont autant d'atouts qui parviennent à replanter le personnage non pas forcément dans sa réalité (je ne l'ai pas connu), mais au moins dans sa légende.
Le réalisateur a voulu montrer Escobar sous un jour affable d'abord, puis de plus en plus noir, ce qu'il a plus ou moins bien réussi.
En effet, si l'on se place du point de vue du jeune Nick, bien campé par un Josh Hutcherson aux yeux plus bovins que jamais, il est clair que le revirement du mafieux est glaçant. Il l'accueille avec gentillesse dans sa famille, puis finit par ordonner sa mort avec une froideur effrayante.
Mais le hic de la mécanique cinématographique (une petite allitération de temps en temps ne fait pas de mal), c'est que nous ne sommes pas en caméra subjective, et que la narration exclut très souvent Nick. Pour faire court et faire un parallèle avec la littérature, une focalisation seulement externe était insuffisante à rendre compte du revirement. Il en ressort un manque, une gêne devant ce film correct mais au scénario un peu maladroit.
Pour le reste le scénario exploite des thèmes classiques : le gangster apprécié par le peuple colombien, les gâchettes au garde à vous…
Un film qui ne fera pas date...
Pablo Escobar n'a pas fini de faire débiter des mètres de pellicule (oui je sais, on est au numérique !).
À la suite des multiples séries télévisées et films hollywoodiens sur le sujet (dont le fameux Pablo Escobar d'Antoine Fuqua), c'est donc au tour d'Andrea Di Stefano, pour son premier film, de s'attaquer au morceau.
D'emblée, disons-le, il faut se familiariser avec les multiples flashforwards et flashbacks du film. Pas toujours facile… Le reste de la réalisation est plutôt sobre et sans génie particulier.
Benicio Del Toro, quant à lui de moins en moins ressemblant à Brad Pitt, est excellent. Sa prestance, son regard ténébreux, son apparente amabilité sont autant d'atouts qui parviennent à replanter le personnage non pas forcément dans sa réalité (je ne l'ai pas connu), mais au moins dans sa légende.
Le réalisateur a voulu montrer Escobar sous un jour affable d'abord, puis de plus en plus noir, ce qu'il a plus ou moins bien réussi.
En effet, si l'on se place du point de vue du jeune Nick, bien campé par un Josh Hutcherson aux yeux plus bovins que jamais, il est clair que le revirement du mafieux est glaçant. Il l'accueille avec gentillesse dans sa famille, puis finit par ordonner sa mort avec une froideur effrayante.
Mais le hic de la mécanique cinématographique (une petite allitération de temps en temps ne fait pas de mal), c'est que nous ne sommes pas en caméra subjective, et que la narration exclut très souvent Nick. Pour faire court et faire un parallèle avec la littérature, une focalisation seulement externe était insuffisante à rendre compte du revirement. Il en ressort un manque, une gêne devant ce film correct mais au scénario un peu maladroit.
Pour le reste le scénario exploite des thèmes classiques : le gangster apprécié par le peuple colombien, les gâchettes au garde à vous…
Un film qui ne fera pas date...