La foule ne pardonne pas les péchés des grands sous prétexte que d'autres ont chuté auparavant, comme en a témoigné la chute d'un certain F. Fillon, ou François F., dirons-nous pour plus de confidentialité.
Gary Hart avait tout pour devenir président des Etats-Unis, mais son appétence quasi maladive à tromper sa femme eut raison de sa campagne électorale.
Le film retrace avec rythme et suspense la tourmente du scandale, toutes les tentatives du politicien pour s'en sortir, dans un tourbillon assez passionnant.
En revanche, on constate les étonnants paradoxes de ce qu'il reste de la morale publique : The Front Runner a l'air de pardonner assez facilement les déboires de l'ex-candidat Hart, et fustige le harcèlement journalistique, devenu intrusif et harceleur. Ses auteurs n'auraient jamais osé pardonner à un personnage reconnu coupable d'avoir pincé les fesses d'autrui : c'est ainsi, briser le coeur d'un être qui vous a tout abandonné, sa confiance, son amour, sa vie, et faillir au devoir civique et moral de la fidélité, est de nos jours plus excusable que ces autres grivoiseries.
Quand le coupable est démocrate, le cinéma américain devient divinement miséricordieux...
La foule ne pardonne pas les péchés des grands sous prétexte que d'autres ont chuté auparavant, comme en a témoigné la chute d'un certain F. Fillon, ou François F., dirons-nous pour plus de confidentialité.
Gary Hart avait tout pour devenir président des Etats-Unis, mais son appétence quasi maladive à tromper sa femme eut raison de sa campagne électorale.
Le film retrace avec rythme et suspense la tourmente du scandale, toutes les tentatives du politicien pour s'en sortir, dans un tourbillon assez passionnant.
En revanche, on constate les étonnants paradoxes de ce qu'il reste de la morale publique : The Front Runner a l'air de pardonner assez facilement les déboires de l'ex-candidat Hart, et fustige le harcèlement journalistique, devenu intrusif et harceleur. Ses auteurs n'auraient jamais osé pardonner à un personnage reconnu coupable d'avoir pincé les fesses d'autrui : c'est ainsi, briser le coeur d'un être qui vous a tout abandonné, sa confiance, son amour, sa vie, et faillir au devoir civique et moral de la fidélité, est de nos jours plus excusable que ces autres grivoiseries.
Quand le coupable est démocrate, le cinéma américain devient divinement miséricordieux...