Le leitmotiv de Paulette semble être le proverbe « la fin justifie les moyens », une retraitée devenant trafiquante de drogue puis cuisinière et vendeuse de gâteaux au haschisch pour pouvoir rembourser ses dettes et vivre décemment.
Inspiré d’une histoire vraie et originale, Paulette est cependant un film dont la mise en scène décevante manque cruellement de finesse et se contente de nous offrir une succession de stéréotypes : vieille dame méchante et aigrie, racisme des personnes âgées, grand-mère qui fait des gâteaux, le russe à la tête du trafic de drogue, une vieille dame atteinte d’Alzheimer, femme qui parle à son mari décédé, etc.
A la pauvreté des dialogues, s’ajoutent une lourdeur et une vulgarité omniprésentes qui nous empêchent de passer un moment agréable : Les insultes racistes et autres grossièretés pleuvent sans répit tout au long de ce film caricatural qui devient contre-productif au lieu de se faire le chantre de l’antiracisme.
Le casting était pourtant convaincant avec notamment le jeu de Bernadette Lafont qui, très crédible, prend la tête d’un quatuor parfois hilarant de personnes âgées.
A l’heure où l’on se pose la question en France de l’ouverture de salles de shoot, et de la dépénalisation du cannabis, Paulette apparaît comme un film de propagande où la drogue est banalisée, ses effets désastreux occultés et ne rappelant même pas que « si c'est interdit, c'est bien qu'il y a une raison. »
Malheureusement, le comique de situation et l’humour ne parviennent pas à nous faire oublier la vulgarité d’un film immoral et sans intérêt.
Le leitmotiv de Paulette semble être le proverbe « la fin justifie les moyens », une retraitée devenant trafiquante de drogue puis cuisinière et vendeuse de gâteaux au haschisch pour pouvoir rembourser ses dettes et vivre décemment.
Inspiré d’une histoire vraie et originale, Paulette est cependant un film dont la mise en scène décevante manque cruellement de finesse et se contente de nous offrir une succession de stéréotypes : vieille dame méchante et aigrie, racisme des personnes âgées, grand-mère qui fait des gâteaux, le russe à la tête du trafic de drogue, une vieille dame atteinte d’Alzheimer, femme qui parle à son mari décédé, etc.
A la pauvreté des dialogues, s’ajoutent une lourdeur et une vulgarité omniprésentes qui nous empêchent de passer un moment agréable : Les insultes racistes et autres grossièretés pleuvent sans répit tout au long de ce film caricatural qui devient contre-productif au lieu de se faire le chantre de l’antiracisme.
Le casting était pourtant convaincant avec notamment le jeu de Bernadette Lafont qui, très crédible, prend la tête d’un quatuor parfois hilarant de personnes âgées.
A l’heure où l’on se pose la question en France de l’ouverture de salles de shoot, et de la dépénalisation du cannabis, Paulette apparaît comme un film de propagande où la drogue est banalisée, ses effets désastreux occultés et ne rappelant même pas que « si c'est interdit, c'est bien qu'il y a une raison. »
Malheureusement, le comique de situation et l’humour ne parviennent pas à nous faire oublier la vulgarité d’un film immoral et sans intérêt.