Et hop ! Quand ça marche on remet une couche. Revoilà Blu, l’ara de Spix tout de bleu vêtu, et ses copains, toujours prompts à faire la fête.
Blu apprend (on ne trahit aucun secret), qu'il n'est pas le seul de son espèce. Il va donc être
confronté à ses congénères, ce qui implique quelques questions de fond en carton pâte.
Tout d'abord il va devoir prendre sur lui pour quitter la civilisation (c'est un perroquet apprivoisé) et découvrir la jungle pleine de dangers. Une sorte de petite apologie du dépassement de soi dans laquelle les enfants sont invités à intégrer la nécessité d'une bonne faculté d'adaptation. Ca ne casse pas trois pattes à un perroquet mais bon, c'est déjà ça...
Ensuite se pose la question de la vie de couple. Entre Blu et Perla, nostalgique de la jungle, tout n'est pas rose. L'objet de la plupart des simili-disputes entre les deux aras porte sur l'éducation des enfants à bec : faut-il les "civiliser" ou les faire baigner dans un retour aux sources ? Pour gérer le conflit, Blu ne trouve rien de mieux que de ressasser un principe imbécile : "femme heureuse, mari peinard." Du coup il essaie de lui faire plaisir et confond ainsi plaisir et bonheur. Alors quand un rival apparaît, Blu doit se surpasser de nouveau pour garder sa bien-aimée, ce qui injecte aux enfants l'idée désagréable qu'une relation conjugale pourrait se désagréger aussi facilement que ça. Pauvre homme que celui qui aime en CDI ! Quand l'amour autorise le licenciement, il n'est plus qu'un contrat.
Mais ce n'est pas le seul couple de l'histoire. L'ancien méchant de Rio premier opus, un gros perroquet blanc qui se prend pour un grand acteur, vit une histoire romantique au sens littéraire du terme avec une reinette empoisonnée qu'il ne peut donc pas toucher. Ce pastiche du romantisme est absolument délicieux, astucieusement souligné par des scènes musicales vraiment amusantes !
Là-dessus vient se greffer une pauvre histoire de défense de la forêt, caricaturale à souhait. Un gros méchant capitaliste texan coupe des arbres de façon illégale, ce qui met en péril l'habitat naturel de nos petites boules de plumes. Hou les vilains bûcherons, ho les gentils écolos !
Sur la forme ce film d'animation est de très bonne qualité et se distingue surtout par ses chansons et chorégraphies sur rythmes latinos, mais pas seulement. A la limite de la comédie musicale, le film exploite à fond le filon de la scénographie en empruntant à tous les styles (dont l'opéra et l'orchestre de musique classique).
Un petit divertissement assez bien réussi, à la morale plate voire un peu douteuse, mais suffisamment inoffensive pour que les enfants n'en souffrent pas.
Et hop ! Quand ça marche on remet une couche. Revoilà Blu, l’ara de Spix tout de bleu vêtu, et ses copains, toujours prompts à faire la fête.
Blu apprend (on ne trahit aucun secret), qu'il n'est pas le seul de son espèce. Il va donc être
confronté à ses congénères, ce qui implique quelques questions de fond en carton pâte.
Tout d'abord il va devoir prendre sur lui pour quitter la civilisation (c'est un perroquet apprivoisé) et découvrir la jungle pleine de dangers. Une sorte de petite apologie du dépassement de soi dans laquelle les enfants sont invités à intégrer la nécessité d'une bonne faculté d'adaptation. Ca ne casse pas trois pattes à un perroquet mais bon, c'est déjà ça...
Ensuite se pose la question de la vie de couple. Entre Blu et Perla, nostalgique de la jungle, tout n'est pas rose. L'objet de la plupart des simili-disputes entre les deux aras porte sur l'éducation des enfants à bec : faut-il les "civiliser" ou les faire baigner dans un retour aux sources ? Pour gérer le conflit, Blu ne trouve rien de mieux que de ressasser un principe imbécile : "femme heureuse, mari peinard." Du coup il essaie de lui faire plaisir et confond ainsi plaisir et bonheur. Alors quand un rival apparaît, Blu doit se surpasser de nouveau pour garder sa bien-aimée, ce qui injecte aux enfants l'idée désagréable qu'une relation conjugale pourrait se désagréger aussi facilement que ça. Pauvre homme que celui qui aime en CDI ! Quand l'amour autorise le licenciement, il n'est plus qu'un contrat.
Mais ce n'est pas le seul couple de l'histoire. L'ancien méchant de Rio premier opus, un gros perroquet blanc qui se prend pour un grand acteur, vit une histoire romantique au sens littéraire du terme avec une reinette empoisonnée qu'il ne peut donc pas toucher. Ce pastiche du romantisme est absolument délicieux, astucieusement souligné par des scènes musicales vraiment amusantes !
Là-dessus vient se greffer une pauvre histoire de défense de la forêt, caricaturale à souhait. Un gros méchant capitaliste texan coupe des arbres de façon illégale, ce qui met en péril l'habitat naturel de nos petites boules de plumes. Hou les vilains bûcherons, ho les gentils écolos !
Sur la forme ce film d'animation est de très bonne qualité et se distingue surtout par ses chansons et chorégraphies sur rythmes latinos, mais pas seulement. A la limite de la comédie musicale, le film exploite à fond le filon de la scénographie en empruntant à tous les styles (dont l'opéra et l'orchestre de musique classique).
Un petit divertissement assez bien réussi, à la morale plate voire un peu douteuse, mais suffisamment inoffensive pour que les enfants n'en souffrent pas.