Ha la la, pas toujours facile d'être un agent secret au service de la CIA face à ces russes qui ne font rien que d'embêter les Etats-Unis ! Tom Clancy, qui nous quitta le 1er octobre dernier, n'a pas fini de nous faire vibrer. Celui dont les romans inspirèrent maints jeux vidéos et autres films nous propulse une nouvelle fois dans sa chère guerre froide, mais économique cette fois.
Et qui en est l'adaptateur à l'écran ? Rien de moins que l'excellent Kenneth Branagh, le pétillant shakespearien, l'acteur de génie, le pro de l'english touch !
Pourtant la réalisation est extrêmement sobre, pas question ici de jouer les poètes ! A l'instar de ce qu'il avait fait dans Thor, il s'agit ici de mettre la caméra au service de l'action, point barre ! Les plans sont simples, la mise en scène ascétique, la musique juste appropriée. Amusant de voir un Anglais faire de l'américanisme outrancier, mais après tout, depuis que notre ami enchaîne les films d'action hollywoodiens, l'oncle Sam n'est-il pas devenu son père nourricier ?
On ne peut parler du film sans parler des acteurs. Kenneth Branagh est glaçant dans le rôle du russe psychopathe, Chris Pine est égal à lui-même, mais on peut mettre un dièse à Keira Knightley, qui se sort de son rôle avec un certain brio, dans le rôle de la fille un peu torturée (dans tous les sens du terme). Kevin Costner opère un retour à l'écran honorable. Même si son rôle n'est pas de première fraîcheur, même si on aurait aimé que ses talents soient un peu mieux exploités, il incarne un supérieur hiérarchique crédible et assez charismatique.
D'un point de vue éthique on retrouve les dilemmes habituels des films d'espionnage... Agent secret, Jack ne peut rien dire à sa femme qui le soupçonne d'avoir une liaison, tarte à la crème habituelle mais traitée avec une certaine finesse puisqu'on échappe aux insupportables scènes de ménages ridicules.
Autre classicisme, Jack est en proie à des tourments intérieurs après avoir tué. En l'occurrence on a un peu de mal à y croire, le bonhomme étant ancien marine, mais pourquoi pas.
Reste que la pellicule est propre, le patriotisme exalté, le couple valorisé : un bon divertissement qui fait du bien par où ça passe !
Ha la la, pas toujours facile d'être un agent secret au service de la CIA face à ces russes qui ne font rien que d'embêter les Etats-Unis ! Tom Clancy, qui nous quitta le 1er octobre dernier, n'a pas fini de nous faire vibrer. Celui dont les romans inspirèrent maints jeux vidéos et autres films nous propulse une nouvelle fois dans sa chère guerre froide, mais économique cette fois.
Et qui en est l'adaptateur à l'écran ? Rien de moins que l'excellent Kenneth Branagh, le pétillant shakespearien, l'acteur de génie, le pro de l'english touch !
Pourtant la réalisation est extrêmement sobre, pas question ici de jouer les poètes ! A l'instar de ce qu'il avait fait dans Thor, il s'agit ici de mettre la caméra au service de l'action, point barre ! Les plans sont simples, la mise en scène ascétique, la musique juste appropriée. Amusant de voir un Anglais faire de l'américanisme outrancier, mais après tout, depuis que notre ami enchaîne les films d'action hollywoodiens, l'oncle Sam n'est-il pas devenu son père nourricier ?
On ne peut parler du film sans parler des acteurs. Kenneth Branagh est glaçant dans le rôle du russe psychopathe, Chris Pine est égal à lui-même, mais on peut mettre un dièse à Keira Knightley, qui se sort de son rôle avec un certain brio, dans le rôle de la fille un peu torturée (dans tous les sens du terme). Kevin Costner opère un retour à l'écran honorable. Même si son rôle n'est pas de première fraîcheur, même si on aurait aimé que ses talents soient un peu mieux exploités, il incarne un supérieur hiérarchique crédible et assez charismatique.
D'un point de vue éthique on retrouve les dilemmes habituels des films d'espionnage... Agent secret, Jack ne peut rien dire à sa femme qui le soupçonne d'avoir une liaison, tarte à la crème habituelle mais traitée avec une certaine finesse puisqu'on échappe aux insupportables scènes de ménages ridicules.
Autre classicisme, Jack est en proie à des tourments intérieurs après avoir tué. En l'occurrence on a un peu de mal à y croire, le bonhomme étant ancien marine, mais pourquoi pas.
Reste que la pellicule est propre, le patriotisme exalté, le couple valorisé : un bon divertissement qui fait du bien par où ça passe !