Quand on est scénariste, on ne se refait pas. Christophe Turpin, déjà &
agrave; la plume dans Jean-Philippe, de Laurent Tuel en 2006 et dans JCVD, de Mabrouk El Mechri en 2008, signe là un script soigné, où les destins se croisent à la fois de façon improbable et le plus naturellement du monde.
Sea, No Sex and Sun est en effet un film choral où les générations se rencontrent pour mieux étaler leurs histoires de c...oeur. Parmi les trois hommes, le plus jeune (Alex) marche sur les traces de son aîné (Guillaume) qui, de son côté, fait les mêmes boulettes que le plus âgé (Pierre).
À l'ombre, comme il se doit, de cette fameuse période de vacances, durant laquelle, comme le veut le sacro-saint règlement décrété par le grand On-sait-pas-qui- ?, tout ce petit monde fait gentiment n'importe quoi. Alex séduit puis délaisse brutalement une jeune fille pour «
mieux, » Guillaume trompe sa femme (quoiqu'il n'y ait pas de passage à l'acte, malgré de bons gros patins bien appuyés, il y a bien ce qu'on appelait jadis un « adultère blanc, » ce qui est bouh vilain pas beau !...), et Pierre s'essaie à séduire des petites minettes qui ont l'âge de sa fille.
Tout cela pourrait être une dénonciation de ces hommes qui, en définitive, créent eux-mêmes leurs propres frustrations, mais en bon film français qu'il est, Sea, No Sex and Sun semble contempler leur état avec une nostalgie coupable.
Ho ! Souviens-toi comme c'étaient bien ces vacances, où on était tous frustrés et malheureux. Ça donne vraiment envie d'y être... ou pas !...
Quand on est scénariste, on ne se refait pas. Christophe Turpin, déjà & agrave; la plume dans Jean-Philippe, de Laurent Tuel en 2006 et dans JCVD, de Mabrouk El Mechri en 2008, signe là un script soigné, où les destins se croisent à la fois de façon improbable et le plus naturellement du monde.
Sea, No Sex and Sun est en effet un film choral où les générations se rencontrent pour mieux étaler leurs histoires de c...oeur. Parmi les trois hommes, le plus jeune (Alex) marche sur les traces de son aîné (Guillaume) qui, de son côté, fait les mêmes boulettes que le plus âgé (Pierre).
À l'ombre, comme il se doit, de cette fameuse période de vacances, durant laquelle, comme le veut le sacro-saint règlement décrété par le grand On-sait-pas-qui- ?, tout ce petit monde fait gentiment n'importe quoi. Alex séduit puis délaisse brutalement une jeune fille pour « mieux, » Guillaume trompe sa femme (quoiqu'il n'y ait pas de passage à l'acte, malgré de bons gros patins bien appuyés, il y a bien ce qu'on appelait jadis un « adultère blanc, » ce qui est bouh vilain pas beau !...), et Pierre s'essaie à séduire des petites minettes qui ont l'âge de sa fille.
Tout cela pourrait être une dénonciation de ces hommes qui, en définitive, créent eux-mêmes leurs propres frustrations, mais en bon film français qu'il est, Sea, No Sex and Sun semble contempler leur état avec une nostalgie coupable.
Ho ! Souviens-toi comme c'étaient bien ces vacances, où on était tous frustrés et malheureux. Ça donne vraiment envie d'y être... ou pas !...