A l'origine, Serena est un roman de Ron Rash publié en 2011. Pour le cinéma, et en particulier Suzanne Bier, la réalisatrice, il s'agissait de montrer la facette dangereuse de l'amour. Par « amour », Serena va trop loin. On ne dira pas jusqu'où, mais sa responsabilité morale est très clairement engagée et son mari, interprété par un Bradley Cooper un petit peu bedonnant (je me sens moins seul), finit par devoir choisir entre la morale et la résignation.
Tous les ingrédients du bon soufflé au thriller sont là. Un monde des affaires impitoyables, un travail de bûcheron harassant, le joli minois de Jennifer Lawrence, un tueur implacable, un shérif fouineur et militant, la campagne (qui fait de Georges Pemperton un authentique « gentleman farmer ») et ses dangers…
Mais la recette du soufflé n'est pas si évidente, et s'il manque quelques éléments, il retombera...
Sur la question existentielle du film, à savoir la dangerosité de l'amour, le film ne parvient pas vraiment à exploiter le filon. On a juste affaire à une bargeot à la gueule d'ange prête à tout pour ne pas perdre ce qu'elle a. Du déjà vu.
Concernant le thriller, rien à faire, la mayonnaise ne prend pas (tant qu'on est dans les métaphores culinaires…) Il y a bien quelques petits moments d'émotion, mais ils ne sont pas soutenus.
Comme dans beaucoup de thrillers, la folie et la vengeance nourrissent le scénario sans beaucoup de vigueur.
Un film essoufflé (si, mes jeux de mots sont géniaux!), sans relief ni ressort...
A l'origine, Serena est un roman de Ron Rash publié en 2011. Pour le cinéma, et en particulier Suzanne Bier, la réalisatrice, il s'agissait de montrer la facette dangereuse de l'amour. Par « amour », Serena va trop loin. On ne dira pas jusqu'où, mais sa responsabilité morale est très clairement engagée et son mari, interprété par un Bradley Cooper un petit peu bedonnant (je me sens moins seul), finit par devoir choisir entre la morale et la résignation.
Tous les ingrédients du bon soufflé au thriller sont là. Un monde des affaires impitoyables, un travail de bûcheron harassant, le joli minois de Jennifer Lawrence, un tueur implacable, un shérif fouineur et militant, la campagne (qui fait de Georges Pemperton un authentique « gentleman farmer ») et ses dangers…
Mais la recette du soufflé n'est pas si évidente, et s'il manque quelques éléments, il retombera...
Sur la question existentielle du film, à savoir la dangerosité de l'amour, le film ne parvient pas vraiment à exploiter le filon. On a juste affaire à une bargeot à la gueule d'ange prête à tout pour ne pas perdre ce qu'elle a. Du déjà vu.
Concernant le thriller, rien à faire, la mayonnaise ne prend pas (tant qu'on est dans les métaphores culinaires…) Il y a bien quelques petits moments d'émotion, mais ils ne sont pas soutenus.
Comme dans beaucoup de thrillers, la folie et la vengeance nourrissent le scénario sans beaucoup de vigueur.
Un film essoufflé (si, mes jeux de mots sont géniaux!), sans relief ni ressort...