Superstar interpelle. Alors que le système médiatique en place est un monde fermé (même si le câble l'a profondément transformé) et cynique, voilà qu'un poisson plus ou moins éclos dans cette sphère vient dénoncer les travers de son aquarium.
Le film est aussi lent à démarrer qu'un film français (oui... je sais qu'il est français. C'est pour ça que c'est une blague, non mais sans blague !). Heureusement pour la santé mentale du spectateur (je vous laisse constater les dégâts irréversibles que le cinéma a causé sur les amateurs de la nouvelle vague)
, le film s'accélère pour finalement tourbillonner autour d'une question qu'Aristote n'aurait pas renié : « pourquoi ? »
Pourquoi cet homme est-il célèbre ? Pourquoi les médias le chouchoutent-ils (on peut être célèbre et honni, après tout...) ? Pourquoi les gens l'aiment-ils (parce que quand on voit Vincent Mc Doom, on sait qu'on peut être chéri par les médias et méprisé par la foule !) ? Bref, pourquoi ?
Pas sûr que le film apporte les bonnes réponses (la pourriture semble indestructible), mais enfin, pour une fois, les bonnes questions sont bien là ! Un pauvre homme est malmené par tous, alors qu'il n'a rien demandé ; célèbre, alors qu'il revendique l'anonymat.
C'est à la fois la vie privée, les médias, la bêtise populaire, et la
folie d'un système tout entier qui est mis en accusation, démontrant ainsi que le cinéma peut être à la fois intéressant et profond.
Mais ce type de film ne vient-il pas rassurer le bon peuple, en lui montrant que le système sait s'auto-critiquer ? À l'échelle d'une personne, on appelle ça de la fausse humilité, et cela cache généralement bien des horreurs...
Superstar interpelle. Alors que le système médiatique en place est un monde fermé (même si le câble l'a profondément transformé) et cynique, voilà qu'un poisson plus ou moins éclos dans cette sphère vient dénoncer les travers de son aquarium.
Le film est aussi lent à démarrer qu'un film français (oui... je sais qu'il est français. C'est pour ça que c'est une blague, non mais sans blague !). Heureusement pour la santé mentale du spectateur (je vous laisse constater les dégâts irréversibles que le cinéma a causé sur les amateurs de la nouvelle vague) , le film s'accélère pour finalement tourbillonner autour d'une question qu'Aristote n'aurait pas renié : « pourquoi ? »
Pourquoi cet homme est-il célèbre ? Pourquoi les médias le chouchoutent-ils (on peut être célèbre et honni, après tout...) ? Pourquoi les gens l'aiment-ils (parce que quand on voit Vincent Mc Doom, on sait qu'on peut être chéri par les médias et méprisé par la foule !) ? Bref, pourquoi ?
Pas sûr que le film apporte les bonnes réponses (la pourriture semble indestructible), mais enfin, pour une fois, les bonnes questions sont bien là ! Un pauvre homme est malmené par tous, alors qu'il n'a rien demandé ; célèbre, alors qu'il revendique l'anonymat.
C'est à la fois la vie privée, les médias, la bêtise populaire, et la folie d'un système tout entier qui est mis en accusation, démontrant ainsi que le cinéma peut être à la fois intéressant et profond.
Mais ce type de film ne vient-il pas rassurer le bon peuple, en lui montrant que le système sait s'auto-critiquer ? À l'échelle d'une personne, on appelle ça de la fausse humilité, et cela cache généralement bien des horreurs...