Indiana Jones pour les petits, avec moins de violence mais, bizarrement, plus de courbes féminines !
On sent dans cette petite production espagnole une volonté affirmée d'enrober une histoire très simple dans des graphismes séduisants. Même si les figurants ont presque tous les mêmes têtes, ce qui trahit la minceur du budget, les dessins héritent de la BD belge (on échappe aux lignes irritantes de Oggy et les cafards et autres infractions au Code du bon goût).
Tout est d'ailleurs fait pour rendre l'aventure exotique ! Une musique proche du générique des Tintin, un dénouement qui rappelle un certain Idéfix dans une certaine Pyramide, et toute la mythologie des aventuriers : les voyages, le chapeau d'Indiana Jones, les écritures incas que seuls deux scientifiques au monde sont capable de déchiffrer, l'armée de méchants mercenaires suréquipés, etc.
Les initiés noteront la petite claque donnée aux explorateurs télévisés, réputés ici plus soucieux de leur personne que de leur travail.
Parmi les thèmes véhiculés, celui de la persévérance. Le jeune aventurier n'est en fait qu'un rêveur maladroit qui s'accroche à sa passion de l'archéologie.
La femme de ses rêves le prend pour un authentique chercheur mais son petit mensonge, sensé lui donner mauvaise conscience et éveiller le courroux de la donzelle n'en est pas un, puisque c'est chaque fois à cause d'une circonstance extérieure que la vérité reste dans le bocal.
Ce qui est plus douteux, en revanche, c'est cette illusion que l'amour ne repose que sur des intérêts communs (l'archéologie en l'occurrence). Si le cinéma disait vrai, il suffirait de se précipiter dans le premier club de philatéliste pour trouver chaussure à son pied !
Indiana Jones pour les petits, avec moins de violence mais, bizarrement, plus de courbes féminines !
On sent dans cette petite production espagnole une volonté affirmée d'enrober une histoire très simple dans des graphismes séduisants. Même si les figurants ont presque tous les mêmes têtes, ce qui trahit la minceur du budget, les dessins héritent de la BD belge (on échappe aux lignes irritantes de Oggy et les cafards et autres infractions au Code du bon goût).
Tout est d'ailleurs fait pour rendre l'aventure exotique ! Une musique proche du générique des Tintin, un dénouement qui rappelle un certain Idéfix dans une certaine Pyramide, et toute la mythologie des aventuriers : les voyages, le chapeau d'Indiana Jones, les écritures incas que seuls deux scientifiques au monde sont capable de déchiffrer, l'armée de méchants mercenaires suréquipés, etc.
Les initiés noteront la petite claque donnée aux explorateurs télévisés, réputés ici plus soucieux de leur personne que de leur travail.
Parmi les thèmes véhiculés, celui de la persévérance. Le jeune aventurier n'est en fait qu'un rêveur maladroit qui s'accroche à sa passion de l'archéologie.
La femme de ses rêves le prend pour un authentique chercheur mais son petit mensonge, sensé lui donner mauvaise conscience et éveiller le courroux de la donzelle n'en est pas un, puisque c'est chaque fois à cause d'une circonstance extérieure que la vérité reste dans le bocal.
Ce qui est plus douteux, en revanche, c'est cette illusion que l'amour ne repose que sur des intérêts communs (l'archéologie en l'occurrence). Si le cinéma disait vrai, il suffirait de se précipiter dans le premier club de philatéliste pour trouver chaussure à son pied !